L'Atelier de JP

Canon Eos M50

Après mes déboires avec le Fuji X20, j’ai choisi de reprendre mon Canon Eos M50, et je me suis aperçu que si je l’avais parfois évoqué, je ne l’avais pas présenté.

Bon, comme d’habitude, c’est un appareil acheté d’occasion mais quasi neuf (moins de 500 déclenchements !). Lorsque je l’ai acheté, il était « boitier nu » et il me fallait donc trouver les optiques ad hoc.

Vu la taille de l’appareil et la destination prévue à son usage, je voulais quelque chose de compact et/ou polyvalent : j’ai donc arrêté mes choix sur un EF-M 22mm et le EF-M 15 – 45mm, le passe partout plus ou moins équivalent au 24 -70 en format full frame. Auxquels j’ai adjoint, au cas où, un adaptateur pour les optiques EF.

A ce sujet, restons raisonnables, je me vois mal lui coller un 24 -70 mm en f1:2,8, ni même le 70 -200 en f1:4 : on ne le verrait plus derrière !

C’est un APS-C Canon (coefficient conversion de 1,5) avec 24,1 Mp au capteur. Autrement dit, c’est confortable et il délivre une très bonne qualité d’images. Il est super léger (514 gr avec l’objectif 15 – 45mm, une carte SD et sa batterie), avec l’ergonomie habituelle des Canon Eos et la facilité des menus propres à la marque.

Si vous venez d’un réflex Canon, vous ne serez pas dépaysé – juste surpris par son poids plume ! – et vous trouverez très vite vos marques pour vos premières photos.

Même s’il est tout en plastique, sa construction est robuste, tout est bien assemblé (je serais tenté d’écrire « comme d’habitude ») et les molettes sont bien « crantées ».

Ses gros avantages sont son viseur (hybride) et son écran monté sur rotule : fini de se contorsionner pour prendre des photos sous des plans originaux (pratique en photos de rue). Ecran tactile qui plus est.

Pour les plus technophiles, il possède plein de connectiques différentes : HDMI, Wi-Fi, Bluetooth pour piloter l’appareil à distance et transférer les fichiers si vous ne pouvez pas attendre de le faire à la maison.

Les « experts » de la presse spécialisée le considère comme destiné au grand public. Et c’est tant mieux, ledit grand public aura un appareil facile à prendre en main, fiable et d’excellente qualité d’image à se mettre sous les doigts.

Ah oui, il est aussi équipé pour la vidéo en 4K mais ça, sorry, je n’en parlerai pas, je ne m’en sers jamais.

Un reproche ? Bah, son viseur électronique, que je trouve un peu « froid » même s’il est précis. Pourtant, l’ayant utilisé pour faire les photos qui illustrent certains articles de ce site, j’ai constaté que lorsque j’utilisais un éclairage LED, des lignes apparaissent, ce qui rend la visée désagréable. Est-ce la lumière issue de la technologie LED qui est en cause ? Je ne sais pas, je creuse. Et puis vous connaissez mes réticences « philosophiques » à cette image non pas vue directement (comme avec un vrai réflex) mais par le biais, déjà, du capteur.

En résumé donc, un excellent petit appareil, que je glisse dans mon petit sling Everyday de chez Peak Design, souvent à côté du Leica M6. Avec une batterie de rechange si je prévois une longue sortie. A ce sujet, il « consomme » peu (bien moins que les Fuji) et la batterie est compatible avec le Canon Eos 100D. S’il est plus grand (tout est relatif) que le Canon Powershot G5X dont j’ai déjà fait la présentation dans le rubrique numérique, monté avec le 22 mm, il est encore possible de le glisser dans la poche d’un blouson ou d’un manteau.

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