… et j’ai pris une décision !

Et tout ça grâce à un chevreuil égaré dans notre jardin, ce matin, tôt …
Ce matin donc, je vois une forme dans les arbustes plantés aux abords de la maison, trop grosse pour être l’écureuil qui se promène habituellement à cette heure là.
J’attrape l’Eos 5D Mark II sur lequel le EF 70 – 300 f4 -5,6 IS USM est monté et, discrètement, je descends à la cave, mon poste d’observation au niveau du jardin.
C’est un chevreuil, qui mange consciencieusement les jeunes feuilles desdits arbustes … cliclac … j’essaie de capter son œil … cliclac ….rrrrrzzzzzrrrrrzzzzz (ça c’est le bruit du zoom)…. et je le vois se figer, oreilles aux aguets. Aurait-il entendu le bruit du zoom ?
Non, il replonge sur son déjeuner …
Ceci étant, cela m’a permis de faire un constat éclairant : le zoom est relativement bruyant. Trop en tout cas si je devais m’en servir à l’air libre pour capter des animaux sensibles et attentifs.
Il est pourtant rapide, accrocheur, mais bruyant. J’ai donc ajouté une ligne à mon tableau
Résultat de cet essai impromptu ? Je garde les deux (heureusement que j’achète toujours en occasion et à bon prix mes appareils, objectifs compris !) car le EF 70 – 200 f4 série L garde pour lui son absolu silence de fonctionnement, et j’y ajoute le EF 70 – 300 f4-5,6 IS USM qui me permettra de voyager un peu plus léger en photos de paysage et en photos rapides (véhicules, enfants en mouvement, etc.).
Comme quoi, il suffit parfois d’un chevreuil pour se décider …
hihihi… retour sur ce gentil chevreuil, qui est revenu, fin de matinée, dans le jardin, accompagné de son faon. Pas d’hésitations, je reprends l’Eos de ce matin, avec toujours le même objectif, et là, je sors … discrètement.
Ils sont là, à une distance entre 25 et 60m, parfois à couvert, parfois pas. Et je vous avoue que j’éprouve une joie immense à me faire tout petit, vaguement caché par quelques arbustes, arbres, grandes herbes. Et je déclenche, au coup par coup ! La biche tourne plus d’une fois la tête vers moi, me figeant dans des postures parfois inconfortables, puis reprend son déjeuner, rejointe par son faon, que je n’avais pas vu tout d’abord.
Nouvel essai grandeur nature et dans celle-ci de l’objectif, qui fait toujours autant rrrrzzzzrrrrzzzz, mais je me rends compte, finalement que c’est surtout moi que ça dérange, car les deux animaux continuent leurs déambulations dans la prairie, sans (trop) se soucier de moi.
Donc, je révise un peu mon premier jugement : oui le Canon EF 70 – 300 f4 -5,6 IS USM est bruyant mais pas au point de faire fuir un gibier réputé farouche, pour autant celui-ci, comme écrit plus haut, était entre 25 à 60m du photographe.
Développement avec Luminar 4 et quelques photos pour illustrer mes propos.