Pourquoi un appareil instantané dans mes appareils ?
Je vais reprendre une anecdote que j’ai déjà citée : un jour, nous étions en île Maurice et voyant un couple cuire des samoussa, nous leur avions demandé si nous pouvions les prendre en photo.
Non seulement ils ont accepté mais ils ont invité mon épouse à essayer de les cuire elle-même.
Nous voulions les remercier et nous avons pensé qu’une photo souvenir leur ferait plaisir.
De fait, nous avons passé une bonne demi-journée à trouver une borne pour pouvoir effectuer la démarche et développer les quelques photos que nous leur destinions.
Dès lors, il m’a semblé utile de toujours avoir avec nous un appareil instantané.
Là, ça se complique car si l’offre de Fuji est pléthorique, malheureusement, la taille des photos, si elle ravi les plus jeunes, me semble bien trop petite.
Il y a bien les Square et les Wide, mais ils font respectivement 6,2×6,2 et 9,5×6,09, tandis que le Kodak fait 10,08 x 8,9 cm, sur papier Zink.
Je pourrai aussi utiliser un bon vieux pola, mais les films sont trop chers et la qualité moindre que la technologie Zink.
L’avantage de cet appareil, comme les Fuji d’ailleurs, est qu’il possède une carte mémoire, qui permet de retirer les photos si besoin, voir de les retravailler un peu. Ne nous attendons pas à pouvoir les tirer en grand format, la qualité ne suivra pas mais elle reste acceptable aux mêmes dimensions que celle prévue pour la photo originale.
Attention, chaque photo faite est imprimée : il faut y penser avant de déclencher pour réduire les coûts.
Petit avantage du Kodak Classic Smile : vous pouvez l’utiliser comme imprimante à partir d’un téléphone, via une application dédiée.
Les photos donnent un effet un peu vintage mais elles sont précises et bien détaillées. C’est un peu le trait de caractère du papier Zink.
Au chapitre des regrets, on ne peut pas voir la photo avant de l’imprimer et on n’a aucun contrôle sur les réglages. Soyons de bon compte, avec un Polaroïd non plus et ça n’a jamais empêché personne de faire de bonnes photos. Il faut parfois savoir lâcher prise !
Bref, si l’appareil n’est pas parfait, il rempli le job et c’est ce que nous lui demandons.