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Canon Eos 70D

Parfois un changement d’appareil tient à peu de choses, comme par exemple un petit souci de santé … qui m’empêche d’être aussi souple qu’autrefois, ce qui est bien gênant pour les prises de vue un peu originales.

Donc, soit je reste classique et je fais mes photos sans contorsions, soit je cherche une solution et je peux tester des prises de vues différentes.

Car la solution existe : un écran orientable sur rotule !

Je vous l’avoue, autant j’essaie d’être prévoyant dans mes achats, autant je peux parfois passer à côté d’une évidence, notamment lorsque j’ai acheté l’Eos 7D.

C’est un appareil fantastique, je vous l’ai présenté il y a peu mais son écran est fixe. En d’autres temps, je m’en serais accommodé, comme je l’ai toujours fait avec mes autres Eos mais là – et c’est sans doute la leçon à retenir – je n’ai pas fait assez attention à ce détail

Las, à la première sortie où je voulu cadrer en dehors des clous, ouille ! je n’y arrivais pas. Et même si le hasard peut donner des résultats intéressants, je ne peux pas toujours compter dessus.

Retour à mes recherches donc dans la vaste gamme des Eos. Et là je découvre que le 60D est pourvu de cet outil utile. De recherches en recherches, je trouve aussi que l’Eos 70D en possède un aussi et qu’il est plus proche de ce que je voudrais trouver.

Petits tours sur les sites de vente, quelques enchères, quelques « zut alors, raté » et puis, in fine, l’appareil que je veux à la fin d’une partie serrée.

Mais outre cet écran orientable et tactile, qu’à t’il d’intéressant cet appareil ?

Je reviens un instant sur le Dual AF, (je cite ici l’article des Numériques) :

« Le système est ingénieux : chaque pixel est divisé en deux photodiodes (pour un total de 40,3 millions de photodiodes, attention à la diffraction !). Elles peuvent être lues indépendamment pour réaliser la détection de phase, en se basant sur leur simple décalage physique. Ce système est prédictif dans le sens où c’est lui qui va commander le déplacement des lentilles pour effectuer la mise au point.

Jusqu’à présent, le processus était inversé : le moteur déplaçait les lentilles et le module AF validait (ou non) la mise au point, ce qui faisait littéralement patiner l’objectif tout en agaçant le photographe — qui, c’est bien connu, est passionné mais pas patient. Sur le terrain, le Dual AF fait oublier cette mauvaise habitude en allant directement droit vers le sujet, sans hésitation. C’est donc un gain considérable en souplesse et en réactivité, permettant à l’EOS 70D de faire — presque — arme égale avec le redoutable Olympus OM-D E-M5. Ce progrès est surtout salvateur lors de la prise de vue en LiveView ou lors de l’enregistrement vidéo, offrant une souplesse qui ne laisse plus grand-chose aux SLT de Sony. De plus, l’écran arrière restant tactile, la mise au point peut se faire du bout du doigt, sur une zone couvrant 80% de l’image.

Un fonctionnement tellement génial qu’on en vient à se demander pourquoi personne n’y avait pensé avant. Notez que le Dual AF ne requiert pas d’objectif spécifique, l’intégralité de la gamme optique EF est d’ores et déjà compatible. »

Sorti en 2013, cet appareil est toujours parfaitement dans le coup. Il n’a été remplacé par le 80D qu’en 2016, qui ne fut qu’une légère évolution du 70D (viseur passant à 100%, processeur Digic 6, passe de 20Mpx à 24Mpx, p. ex.). Il a inauguré la détection de phase et la détection de contraste qui améliore la précision et la rapidité de l’autofocus. Ce dont d’autres se sont inspirés par après, y compris dans la gamme Canon. Seul l’Eos 90D fera un autre pas en avant avec 32,5Mpx, un processeur Digic 8 et une avancée vers la capacité à filmer (mais j’avoue que ça je m’en f… complètement).

En résumé, avec cet Eos 70D, je garde mes bonnes habitudes d’avec tous les Eos (si, si, je vous assure, je vais finir par leur demander de me sponsoriser chez Canon) et je ne devrai plus me contorsionner pour faire des cadrages qui sortent de l’ordinaire.

De plus, l’appareil est très compact (presque aussi compact que l’Eos 100D, c’est dire !) et léger. Comparé au 7D, il rend presque 2cm en longueur à son ainé, c’est appréciable.

Et cette compacité, alliée à un poids réduit, font de cet appareil un compagnon idéal, que l’on a envie d’emmener partout et c’est le plus important pour avoir l’enthousiasme de faire des photos, ce qui me manquait un peu ces derniers temps, je vous le concède.

Bref, je le configure à ma main et je vais le sortir …

Quelques références : https://www.lesnumeriques.com/reflex-hybride/canon-eos-70d-p16705/test.html, https://www.canon.fr/for_home/product_finder/cameras/digital_slr/eos_70d/, https://www.01net.com/tests/canon-eos-70d-fiche-technique-22261.html

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