Dissertation urbaine
La photo de rue est une manière de témoigner d’un ici et maintenant. C’est une vision subjective des lieux que le photographe parcourt, généralement seul.
La photo de rue (ou Street Photography) a ses ténors, ses manies, ses techniques, une histoire qui en raconte d’autres, celles des anonymes croqués le temps d’un passage du photographe.
Ces personnages que le photographe capture sont empreints de toutes les humanités : la leur propre, celle du lieu, du moment, celle de celui qui les figent à jamais sur une pellicule ou un capteur numérique.
Ils sont le résumé de cette “humeur” d’une époque, forcément partiale parce que tellement humaine.
Vous allez découvrir ici le résultat de mes errances. Vous y reconnaîtrez des lieux, des ambiances connues, des personnes – vous peut-être – qui étaient au bord ou dans le cadre.
Sachez que le photographe respecte profondément les personnes saisies, parfois à leur insu (mais c’est là le sel de ce type de photographie). Et si vous estimez qu’il doit retirer la photo qui vous croque, un petit mot via la rubrique contact avec quelques mots d’explication sur ce qui vous importune lui permettra d’envisager le retrait demandé.
Enfin, dans les images que vous allez découvrir, certaines ont des teintes “bizarres”. Elles sont le résultat d’appareils anciens, pas toujours bien étanches à la lumière, de films parfois périmés, d’objectifs anciens à la précision disons, anecdotique. Le charme de ces photographies tient aussi à ces petits défauts.
La première vue, celle du passage, est très étrange. Peut-être qu’elle aurait mérité une conversion en monochrome. Sinon, j’aime celle du monsieur penché sur les cagettes.
Tu as raison, au début les deux taches blanches me frappaient aussi, puis je me suis rendu compte qu’elles participaient à l’étrange du lieu. Les tons presque “ton sur ton” m’ont incité à finalement laisser la photo en couleurs.
Bonjour Gianni Pasquale,,,,,,, La photographie est la mémoire du temps qui passe,,,,,,, le photographe fige ce temps, il donne le meilleur de lui-même pour arrêter le temps, merci pour le partage de tes beaux témoignages de rue et de ta créativité. Bon premier mai . Amicalement Salvatore
Bonjour Salvatore, eh oui, comme disaient nos ancêtres “tempus fugit” et nous, photographes, avons la chance de pouvoir l’arrêter !
Bon 1er mai à vous deux aussi. Bises de nous deux.