La photographie, finalement, c’est jouer avec la lumière pour arrêter le temps qui passe et avoir le pouvoir, merveilleux, de restituer ce temps passé, de le rendre à nouveau vivant, palpable, visible, incroyablement proche.
Pour y parvenir, depuis près de 180 ans, l’homme a développé des techniques toujours plus innovantes, de la plaque de cuivre, ou de verre enduite de produits chimiques réactifs à la lumière, en passant par la pellicule souple, elle aussi enduite de grains d’argent, puis enfin le capteur numérique.
Si les procédés ont changé, reste la constante de la lumière qui donne naissance à toute œuvre photographique.
Depuis l’invention donc de ce médium, le photographe ruse avec les photons lumineux pour faire apparaître l’image du réel ou celle de son imagination. J’écris bien qu’il « ruse » car la lumière est capricieuse, fantasque, virevoltante, belle et traîtresse. En un mot, difficile à capter dans sa réalité.
Le photographe a alors inventé des règles, pour tenter de la dompter ou de s’en faire une alliée.
Je ne vais pas vous les énoncer doctement, d’autres le font mieux que moi – je vous renvoie à la rubrique « les liens » où vous trouverez justement les liens vers ce que j’appelle les « sites écoles« , qui apprennent pas à pas les techniques photographiques.
Non, je vais simplement raconter celles qui me semblent pratique dans certains cas, celles que je maîtrise ou expérimente, et qui peuvent – à vous aussi – donner des idées, envie d’essayer autre chose.
Dans ces nouveaux articles, je parlerai donc de quelques techniques, de matériel parfois, de trucs et astuces qui nous donnent la sensation d’avoir enfin pu dompter ces milliards de points lumineux.
Bonnes découvertes et merci de vos commentaires, le cas échéant.