Lomography Fisheye

Décidément, je trouve encore des pépites sur les sites de seconde main … tant que les brocantes n’ont pas la possibilité de remplir nos dimanches !

Et j’avais envie d’encore aller vers un gentil délire de chez Lomography et chez eux nous avons l’embarras du choix

.L’occasion faisant le larron, j’ai trouvé un appareil qui va me faire tourner en rond …à savoir un Fisheye, le One en particulier.

-“Mais pourquoi il nous parle de poisson là maintenant ?”

Ah oui, un “fisheye” est un objectif tout à fait particulier qui donne à vos photos une forme quasi circulaire et lui même arbore une lentille très protubérante, qui ressemble à une demi-sphère.

Déjà un conseil, ne laissez pas vos pieds trop près de la scène, ils seront sur la photo !

Mais revenons à notre Fisheye One ,… oui parce qu’aujourd’hui il y en a un qui se nomme Two et que, personnellement, je trouve moins facile à transporter.

Soyons de bon compte, nous ne sommes pas chez Contax avec un corps en alliage d’alu, ou chez Canon, avec un châssis en magnésium mais chez Lomography et donc c’est du tout plastique.

Ça ne veut pas dire que c’est mal fichu, juste qu’il ne faut pas brusquer la bête sous peine de devoir, à court terme, sortir le tube de colle rapide.

L’avantage par contre, c’est que l’appareil ne pèse rien et pourtant, il a un objectif “costaud” (mais avec lentille en plastique) et même un flash intégré.

On sait s’amuser sérieusement chez Lomography.

Parlons en de cet objectif : il offre un angle de 170° pour une focale de 10mm. Avouez que nous avons là le plus petit fisheye du monde (c’est d’ailleurs leur slogan).

Son ouverture est de f8 et sa vitesse d’obturation fixée à 1/100s. C’est un fix focus qui vous permettra d’être net de 20cm à l’infini.

Prudents, ils notent dans le capuchon de l’objectif qu’il ne se démonte pas et qu’il ne tourne pas (pour éviter les retours en SAV inutiles !).

Il faut reconnaître qu’un angle de 170°, ça ouvre des perspectives étonnantes … et des déformations importantes : avec ce type d’objectif, vous oubliez les lignes droites, les lignes de fuite à l’infini, non, avec lui, vous aurez l’impression de tout voir en “boule”.

Par curiosité, vous irez voir sans doute les exemples pour lesquels j’ai mis un lien ici-plus bas.

Avec son ouverture fixe de f8, à l’extérieur, photographiez de préférence lorsqu’il y a du soleil ou mettez un film rapide en cas de temps incertain (un 400 Asa sera idéal).

Pour l’intérieur, pas de panique, ils ont prévu un petit flash, bien suffisant vu la distance que vous choisissez pour capter vos sujets.

-“Oui, mais on peut photographier quoi avec cet appareil ?”

Mais tout ce qui vous passe par la tête, de la nature, que vous “encapsulerez” dans des sphères poétiques; des objets qui prendront des formes étranges; du portrait, en faisant attention que les déformations engendrées risquent de fâcher quelques personnes; du nu même, en jouant avec des parties de corps, … bref, tout le champ des possibles vous est ouvert.

Soyons toutefois réaliste, si vous ne photographiez qu’avec cet appareil, cela risque de devenir lassant car le type d’images sera, dans le style, toujours identique. A moins que vous ne vouliez créer une histoire, une série particulière avec ce type d’effet.

Sinon, en alternance avec d’autre styles, issus du monde Lomography ou “classique” (c.-à-d. avec un appareil argentique 24×36 comme je vous en présente habituellement), vous pouvez trouver un rythme intéressant pour narrer vos pérégrinations photographiques.

En plus, sachez que chez Lomo, ils ont inventé quelques gadgets amusants et complémentaires, comme un appareil pour découper vos photos en rond, des flashs annulaires avec lentilles colorées, etc. Bref, tout un univers décalé pour prendre plaisir à utiliser votre appareil.

Lorsque j’ai reçu mon Fisheye One, je ne vous le cache pas, je me suis dit “holala, tout est plastoc !”

Et puis, en y regardant de plus près, je me suis aperçu que la fabrication était bonne, sans jeu excessif par exemple dans la molette de rembobinage, que la trappe pour installer la pile tenait bien, que le petit verrou pour le dos à charnière était ferme, qu’il y avait même un guide pour installer facilement le film dedans (comme sur les anciens compact Minolta ou Canon, p. ex.), la dragonne, en caoutchouc, bien pensée car elle sert aussi à ne pas perdre le cache objectif

Et puis le clin d’œil avec ce petit poisson embossé à côté du déclencheur et cette “garniture” en tellement faux bois que ça prête à sourire.

Bref, un appareil jouet qu’il me tarde d’essayer, maintenant que le labo New Prodia a pu ré-ré-ouvrir ses portes et que je pourrai y déposer mes films.

Les caractéristiques techniques :

Type de piles/batteries1 x AA
Ouvertures disponiblesFixe f8
Vitesses d’exposition1/100 (N)
Distance focale10mm
Zone d’exposition36x24mm
Avancement du filmBobine
Format de la pellicule35 mm
Mise au pointMise au point fixe
Distance de mise au pointRapprochez-vous le plus possible.
Compteur de posesRemise à zéro automatique
MatériauxPlastique
Emplacement pour trépiedNon
CelluleNon
ViseurViseur optique

Une petite vidéo d’illustration

Des exemples de photos complètement déjantées ICI

Quelques références : https://shop.lomography.com/fr/cameras/fisheye-family/fisheye-one-all-black-new, https://shop.lomography.com/fr/cameras/fisheye-family/fisheye-one en français

2 commentaires sur “Lomography Fisheye

    • Bonjour Fred, oui, ils sont le chic chez Lomography de présenter leurs produits de manière sympa. La Sardina arrive, on la pèche encore mais d’ici quelques temps elle sera sur le site aussi. Bien à toi.

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