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l'atelier de JP

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Jean-Pascal Giacometti  –  peintre – photographe – photographe de rue

Né au début des années ’60, j’ai découvert la photographie avec mes parents, lors des fêtes familiales, les vacances.

Ceux-ci possédaient un Rolleiflex, qui leur fut volé. Puis un Canon Ftb, qui les a accompagnés partout. C’est avec lui que mon frère et moi avons découvert l’envie de photographier. Puis, en grandissant, nous avons reçu en cadeau quelques-uns des fleurons de l’époque, à films 24×36 ou à cassette de 126 ou 110, si vous voyez de qui je parle …

Au début de l’adolescence, une étape fut franchie car je recevais en cadeau un Fujica ST 605.

Avec lui j’augmentais le nombre de diapositives et de photos des albums de
nos pérégrinations familiales et estivales.

C’est aussi lui qui m’accompagna, au début, dans un labo photo, créé par un animateur passionné et passionnant (Monsieur Roland Thys, que je remercie encore aujourd’hui pour sa patience et ses conseils).

Ah, la magie des photos qui apparaissent dans leur bain, auréolées de cette teinte rougeâtre qui hante les labos amateurs. Ces fous rires dans nos faux pas, nos maladresses des découvertes des temps, des mélanges, des températures auxquelles le rituel du développement se plie de bonne grâce.

Quelques concours très régionaux, quelques récompenses pour nos louables efforts, que seules nos mémoires gardent précieusement en trophées.

Vous l’aurez compris, mes premiers pas furent argentiques. Et c’est avec curiosité, voire envie que je découvris, bien plus tard, les « joies » du numérique.

De la fin des années ’80 au début des années 2000, ma pratique fut remisée à quelques photos familiales et de vacances, la vie active ayant pris le pas sur les plaisirs simples et insouciants de nos vies estudiantines.

Mon fidèle Fujica ST 605 avait laissé la place à un Minolta 7 Xi et quelques cailloux utiles. Un banal accident de la route lui fut fatal et je dus le remplacer par un numérique. Les temps ayant évolués, l’argentique semblait devoir disparaître.

Je vous l’avoue, j’avais envie de découvrir ce nouvel univers, balbutiant, mais qui semblait si prometteur, même s’il sonnait le glas de tant de plaisirs anciens et de bons souvenirs. Comme beaucoup, je me contentais des promesses marchandes qui nous assuraient que ces appareils libéreraient la photographie, l’ouvrant au plus grand nombre, diminuant les coûts de sa pratique, la rendraient intuitive, presque (trop) facile.

Nous connaissons la suite : l’obsolescence programmée, la désuétude accélérée des appareils (le dernier sorti est déjà dépassé au moment où il se retrouve dans les rayons); les menus interminables, l’obligation de faire évoluer le matériel informatique, software et hardware compris pour pouvoir « bénéficier » des dernières technologies; des capteurs qui frisent le riquiqui et pourtant s’engrossent en millions de pixels, …

Mais, si nous restons raisonnables, les premières promesses sont tenues : la photo est abordable pour tout un chacun, elle devient presque facile, les appareils (véritables petits ordinateurs) font presque tout à votre place, si vous le désirez, ou par paresse.

Pourtant, il manque cette magie, cette « rondeur » des photos d’autrefois, la qualité des appareils passés (qui, 40 ou 50, 60 ans plus tard, fonctionnent comme au premier jour).

Je ne suis pas passéiste mais j’essaie maintenant d’allier le meilleur des 2 mondes : de l’argentique de qualité (que je vous présente dans ces quelques pages) et du numérique « raisonnable ».

Et puis, dans les orages de la vie, il y a de belles éclaircies. Pour moi, elle apparut en 2007, et elle continue aujourd’hui. Grâce à mon épouse, j’ai pu envisager un nouveau parcours, reprendre mes pinceaux, reprendre mes boîtiers, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles sensations, et avoir envie de les transcrire, ou – tout simplement – prendre le courage de les exprimer. Sans cette complicité, tout aurait été tellement plus difficile et sans doute que ce site n’aurait jamais vu le jour.

Ma pratique aussi a évolué. Peintre, je m’évade dans les méandres de mon imagination, Photographe, je joue de la réalité, à laquelle je reste assez fidèle (au sens où je me refuse à manipuler mes photos au delà du « développement » avec Lunimar).

Voilà, ces quelques mots ont planté le décor de ce que, modestement, j’ai envie de faire voir car une photo, un tableau, une sculpture n’ont de valeur que si vous les soumettez à l’appréciation d’autrui.

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