Le Nikkormat FTn, retour d’impressions.

Aujourd’hui (28 juin 2023) il fait juste beau, un ciel laiteux avec quelques rayons de soleil qui parviennent à passer. Il ne fait pas trop chaud, l’idéal pour une petite balade dans la belle Ville de Tournai.

Fred (Histoire de photos et Argentique Nord) et moi avons décidé faire cette balade en mode argentique et avec du film N/B.

Coïncidence heureuse, Fred avait pris son Nikon FM2 et j’emportais le Nikkormat FTn.

Mis l’un à côté de l’autre, comme on dit, y a pas photo : le Nikkormat semble énorme.

De fait, comme je l’avais déjà signalé, il fait 1164gr avec le film, la pile et un objectif Nikkor 50mm f2. Heureusement, il y a un petit sac Lowepro pour le déposer de temps en temps …

Pas léger mais pas désagréable en main même si on s’est habitué à plus compact, moins lourd et plus ergonomique.

Première constatation, j’ai dû mal monter l’objectif car l’aiguille du posemètre ne décolle pas, elle reste désespérément collée en sous ex. Ne pas oublier que le moins est en haut sur l’indicateur à droite.

Pas de panique, à f8 avec la lumière qu’il y a, je devrais être au 1/125s. Facile à voir grâce à la fenêtre qui indique l’ouverture choisie, en bas du viseur.

Mais quand même, petit arrêt pour essayer de le mettre en bonne place. Pas facile d’y arriver mais cela semble s’arranger pour la suite.

Nous enchainons quelques images et à un moment, lorsque je dois bien caler mon œil contre le viseur, c’est là que prend tout son sens l’expression « sentir sa photo » : en effet, je sens littéralement le choc du miroir lors du déclenchement. Impressionnant ! En pourtant j’ai changé la mousse d’amortissement.

Nous continuons nos déambulations, tranquillement. C’est là que le poids commence à se faire sentir …

Autre point qui me déconcerte – mais c’est de ma faute, j’avoue – le stignomètre est un dépoli, pas à coïncidence et quand on a oublié ses lunettes, il faut se fier à l’échelle de profondeur de champ sur l’objectif pour être net. Ajoutons que je travaille alors avec un f 11 ou 16 pour être dans le bon au niveau netteté.

Finalement, que penser de cet appareil ?

Il est l’archétype de l’engin des années soixante – septante, solide, costaud mais « rustique » à tous les étages.

Honnêtement, je ne regrette pas de l’avoir essayé mais ce n’est pas un appareil que j’ai envie de garder. C’est tout personnel.

De par sa simplicité et son côté costaud, il gardera des adeptes (des inconditionnels ?).

Nous verrons le résultat sous peu, je dois envoyer le film à Fred pour le développement. Ceci étant, lors du rembobinage, lui aussi « viril », j’ai mésestimé le décrochage de la pellicule et lorsque j’ai ouvert l’appareil, elle était encore accrochée.

Zut comme on dit dans ces cas-là (quand on est bien élevé, sinon …) et on referme en vitesse puis on termine l’opération. Je pense que j’ai voilé les 5 première images, celles justement où l’objectif était mal monté.

Bref, je verrai bien, un peu de patience.

2 commentaires sur “Le Nikkormat FTn, retour d’impressions.

  1. Bonjour JP. Ah le Nikkormat simple d’utilisation mais efficace… peut être qu’un jour je me laisserai tenter par ce boîtier. Tous mes encouragements pour vos sorties en binôme 😉 avec Fred. A bientôt. Cordialement

    • Bonjour Jérôme, heureux de te retrouver sur le site. Oui, un bel appareil qui demande un peu d’habitude mais simple et qui a traversé le temps sans trop de rides ;-). Si tu te décides, le mien est à vendre et il risque de partir le 03 décembre, journée de la bourse Occaphot à Bruxelles. Bien amicalement.

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