Photo de rue

« Le droit mène à tout à condition d’en sortir … »

J’adore cette citation, que j’ai bien souvent utilisée, notamment pour expliquer mon parcours professionnel, mais ne nous éloignons pas du sujet.

Revenons à notre titre, dont la pratique « bloque » parfois certaines personnes à cause d’une méconnaissance de leur droit et de celui des autres.

Alors, rassurez-vous, je ne vais pas vous faire un article ardu et pointu (pas envie) mais je vais vous inviter à découvrir l’article de Thomas Hamoudi.

Et je vais même insister pour que vous le lisiez jusqu’au bout (il est long mais tellement bon).

Si cet article émane d’un photographe français, sachez que le droit belge est très proche dans l’esprit et que la Belgique est moins « sensible » que la France pour tous ces aspects, nos compatriotes sont sans doute plus ouverts qu’outre Quiévrain et plus dans un esprit de « découverte ». Peut-être ce fameux esprit « surréaliste » qui sauve tant de situations dans le petit royaume.

Autre intérêt de l’article, il parcours tant le monde réel, celui du bitume, que le virtuel, qui ouvre tant de portes, dont certaines totalement inutiles et agressives, « l’anonymat » aidant à ce lâcher d’âneries, par essence non réfléchies !

Voilà, je vous ai planté le décor, je vous invite donc à découvrir ce très chouette article de Thomas : Photo de rue, Twitter et Salomé Lagresle

Ceci étant, n’ayez jamais peur de sortir votre appareil photo et de pratiquer votre envie dans la rue. Sans agressivité et en ayant toujours en tête que vous avez des droits, tout comme ceux que vous captez.

Si la photo que vous faites ne respecte pas la dignité de celle de votre sujet, prenez le temps de vous demander si, dans la même situation, vous aimeriez que l’on vous montre …

Pour le reste, tout est affaire de sensibilité et d’envie de « créer » un instantané d’un « ici et maintenant » qui n’appartient qu’à vous, pour des tas de raisons que vous ne devez pas expliquer car c’est là le sens du mot création.

Enfin, pour pratiquer moi-même cette forme de photographie – j’allais écrire de « démocratie » – sachez que je n’ai jamais été ni agressé ni injurié, parfois interpellé. Dans ce cas, je m’approche toujours de la personne et je lui tends ma carte de visite en lui expliquant en gros ce que je fais et en l’invitant à venir voir sur le site si sa photo y apparait car je ne sais pas encore si celle-ci sera bonne esthétiquement et techniquement (surtout si je suis avec un de mes vieux argentiques).

Le dialogue reste le meilleur moyen de partager.

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