Rétrospective 2020

Voilà un petit exercice amusant : celui de voir l’évolution de l’Atelier de JP depuis le premier janvier 2020.

Mais avant tout permettez moi de vous raconter son histoire, toute simple.

A la mi 2018, je pressent que mes jours sont comptés là où je travaille, les contrariétés se multiplient et je me retrouve parfois sans rien avoir à faire et pourtant ce n’est pas faute de proposer des projets.

2019 débute avec les mêmes désagréments, avec quelques crescendos mais comme j’ai horreur de l’inactivité et que je n’ai pas dis mon dernier mot, j’ai au moins écris « l’Accueil » du site et je tente de comprendre surtout comment fonctionne WordPress.

Octobre 2019, ça y est, je suis débarqué ! Pas de surprise mais la suite d’un long combat et des indemnités qu’il va falloir faire durer. Toutefois, elles me permettent d’investir dans mes premiers boitiers, que j’étudie avec passion et dont je dépose sur le site mes « analyses toutes subjectives ».

Pourquoi les appeler ainsi? Je n’ai pas la prétention d’être un expert (le vilain mot, trop à la mode), plutôt un curieux qui aime comprendre ce que j’ai en mains dans l’optique de pouvoir m’en servir (au moins un peu). Et comme j’imagine que d’autres sont comme moi, je mets sur le site ce que j’ai pu trouver et ressentir avec ces appareils, sans prétention autre que de vous donner envie – ou pas – d’essayer aussi ces vieux boitiers sympathiques, qui ont su traverser le temps sans trop de dommages.

Début 2020, ça y est, je me lance et je publie mes premiers articles et pages. J’ai une idée assez précise de ce que je veux présenter : mes images, du matériel que j’ai envie de (re)découvrir et partager ces découvertes, avec le secret espoir de susciter des commentaires, des débats amicaux.

Avec Pix-Visu et Philippe, je participe depuis 2019 à plusieurs ateliers, qui m’inspirent pour d’autres découvertes et surtout, m’obligent à sortir mes boitiers. La rencontre avec d’autres photographes, d’autres univers que le mien est source d’inspiration et – parfois – de frustrations car dès mars 2020 tout s’arrête !

Pour garder l’entrain et le moral, je participe à quelques initiatives comme le « journal d’un confinement » suivi d’un autre du « dé-confinement ». Parfois, je tâte quelques techniques différentes mais l’envie n’est pas toujours là.

C’est dans ces périodes que j’achète et revends plusieurs dizaines de vieux appareils, que j’aime manipuler et apprendre à utiliser. Ça part un peu dans tous les sens, sans but précis, selon l’humeur du moment et les opportunités : du Leica, du Rolleiflex, des Canon, un rare Gaumont Spido Reportage, des télémétriques russes, etc. J’achète et je revends, car je ne suis pas collectionneur et il faut bien couvrir mes futures acquisitions. Je ne garde que ceux que je vais utiliser, réellement.

Et vous commencez à prendre plaisir à me découvrir, quelques personnes – que je remercie encore ici – me font l’honneur de s’abonner et de recevoir mes élucubrations plus ou moins régulièrement.

Les mêmes, et d’autres, poussent la félicité jusqu’à poster des commentaires, preuve que le partage est en train d’opérer, pour mon plus grand bonheur, croyez le bien.

Je refuse toutes compromissions : pas de pub sur le site (je le paie de ma poche), un accord avec Skylum (Luminar) pour vous offrir leurs produits à des tarifs plus avantageux quand ils lancent une action parce que j’aime bien ce programme et que je pense – sincèrement – qu’il est un bon produit; pas de FaceBook, Instagram, Twitter pour booster les vues du site, juste un lien avec Framasphère et LinkedIn (comme un gros clin d’œil là-bas).

Et partant, la mayonnaise prend : plus de 5300 vues au moment où j’écris ces lignes, des liens de plus en plus partagés, des rencontres étonnantes et oh combien sympathiques, des envies de se voir juste retardées par ce f… virus.

Au niveau des analyses subjectives, c’est 142 appareils testés (il m’en reste encore quelques uns dans des caisses et tiroirs) de toutes les époques et pour toutes les bourses, même si je privilégie toujours le meilleur rapport qualité/prix. La majorité sont des argentiques mais je me fourvoie parfois dans le numérique (quand je dois me choisir une mécanique moderne).

Ainsi combien de fois n’ai-je pas écris que si vous voulez tâter du télémétrique, faites le avec un bon russe. Les économies réalisées sur le boitier vous permettront d’investir dans une bonne optique et quelques bobines de film.

Voilà, voilà … le bilan agréable de 2020.

Et pour 2021 ? Sans doute un peu plus de photographies à soumettre à votre appréciation, ici et sur « L’ Atelier de JP en rue« , « L’Atelier de JP se balade en rue« , sur Pix-Face – notre collectif de photographes portraitistes.

L’envie surtout de sortir, de baguenauder l’œil à l’affut, déambuler et capter l’humeur des lieux et du temps.

Et donc à vous revoir début 2022 pour un bilan de cette année que nous étrennons avec espoirs et gourmandise.

2 commentaires sur “Rétrospective 2020

    • Merci Fred,
      honnêtement, c’est en partie pour découvrir le studio que je fais partie de Pix-Face, notre collectif, car c’est une pratique que je ne connais pas, pour apprendre la maîtrise de la lumière captive, voire celle du dehors en portrait. Mais pour l’instant, c’est en stand-by.

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