Le Contax 137 MD Quartz

Ah, histoire singulière pour ce Contax …

Petite visite au centre Emmaüs de Ghlin et, oh, suprise, ils ont reçu un lot d’appareils photo et quelques accessoires photographiques. Ils sont là, dans une caisse, et penché sur elle, un ami, encore un Fred (je vais penser que c’est un prénom prédestiné à la chose photographique !).

De concert, nous farfouillons et examinons les pièces qui sont devant nous : deux vieux box bien mal en point, un Franka avec sa gaine mais à l’obturateur gommé, un Nikon Coolpix sans chargeur et dont l’objectif semble bloqué, un Kodak Disk qui ne ferme plus, des objectifs en pagaille dont un curieux 400mm dont nous ne pouvons déterminer la marque (un « truc » russe ?) en M42, un minuscule Ricoh 35 dont l’obturateur reste ouvert, une boite de porte plaques pour un modèle inconnu, des flashs dont la plupart sont bons pour la poubelle, les piles ayant coulé, et ce Contax qui connait le même problème : tout le compartiment piles n’est que blancheur acide !

Bon, c’est pas aujourd’hui que nous allons faire la découverte du jour …

Le temps passe, et la semaine suivant, je refais un tour dans le même Emmaüs (nous devions déposer quelques objets) et je revois la caisse, avec toujours le même « brol » à l’intérieur, dont le Contax.

Je le reprends en mains, ouvre à nouveau le compartiment piles, toujours aussi dévastées mais là je comprends que le support desdites piles est amovible : ce n’est pas une pièce intégrée à l’appareil !

Je discute au comptoir et j’emporte quelques polars, en passant, plus le boitier pour quelques euros, vu son état !

Rentré à la maison, je démonte le support de piles après les avoir ôtées et je lui prépare un super bain de vinaigre tiède : ça gargouille, ça bulle, ça se dissout …

Pendant ce temps-là, je nettoie le peu de traces sur le bac intérieur du boitier, rien de grave.

Opération nettoyage terminée, je rince abondamment à l’eau claire et je sèche le tout au sèche-cheveux énergique.

Puis, je réinsère 4 piles neuves, re glisse le tout dans le support du boitier, referme la trappe, et j’allume l’engin … ça fonctionne !

En fait, grâce à la conception astucieuse de ce porte-piles, l’appareil n’a pas souffert de cet incident autrement rédhibitoire et il ne me restera plus qu’à remplacer le « cuir » qui comme sur tous les Contax que je connais, se fait la malle de façon disgracieuse, refaire les mousses et à lui trouver un objectif Y/C. Ça tombe bien, il me reste un 135mm Yashica orphelin.

Le préambule fut un peu long mais la morale de cette histoire est qu’il ne faut pas toujours jeter l’éponge au premier regard sur un problème, il y a parfois des solutions simples !

Voilà donc pour la genèse de cet appareil, voyons maintenant de plus près ce que vaut cet appareil, Contax ayant bonne réputation.

Et je me souviens que lorsque je débutais en photo, outre le Canon FTb des parents que j’utilisais, puis mon Fujica ST601, je lorgnais souvent vers les Contax, impayables à l’époque.

Si le nom de Contax exacerbe autant la curiosité et permet de proposer des prix « costauds », il faut remonter un peu dans le temps pour bien comprendre.

Leitz, le grand concurrent de Zeiss Ikon, comptait dans ses rangs un certain Oskar Barnack, qui, depuis 1913, travaillait sur un appareil de petit format, facile à utiliser et à emporter. Il faudra attendre 1925 pour le découvrir, sous le nom de Leica.

Bien entendu, cet appareil titilla les ingénieurs de chez Zeiss mais ce n’est qu’en 1932 qu’ils proposeront leur riposte : un télémétrique capable de concurrencer le rival, qui portait un nom aussi facile à retenir et différent de la gamme. Ce sera le Contax.

Très bien étudié, il offrait des avancées techniques importantes que l’on retrouvera plus tard sur le … Leica.

Pour montrer l’évolution dans la gamme, ils rebaptisèrent le Contax en Contax 1.

Cet appareil était une base excellente pour des développements futurs, dont un appareil reflex à objectif fixe, le Contax II, développé dès avant la seconde guerre mondiale.

Mais ces temps troublés ont littéralement gelé le développement du successeur du Contax 1.

Et l’après-guerre n’arrangera rien, l’URSS revendiquera le contrôle de son secteur d’après-guerre, ce qui sera appelé, de triste mémoire, l’Allemagne de l’Est.

Toutefois, les premiers sur ce terrain à se servir, se sont les Américains, qui embarqueront plus de 100 spécialistes de chez Zeiss Ikon dans « leur secteur ».

Ils les réinstallent dans une petite ville, Oberkochen, où nait une nouvelle usine d’appareils optiques, la « Opton Optical Works Oberkochen GmbH ».

Une partie de l’histoire de Zeiss Ikon pouvait redémarrer.

Pendant ce temps, en RDA (République Démocratique Allemande), l’ancien Zeiss Ikon est nationalisé et la commercialisation de ses produits, dès 1965, se fera sous le nom de « Publicly Owned Business (VEB) Carl Zeiss Jena ». Pour mémoire, VEB peut-être traduit par « appartenant au peuple », tout un symbole.

Nous avons donc le VEB Carl Zeiss Jena à l’Est, qui reprend le développement d’un reflex tandis qu’à l’Ouest, Carl Zeiss Oberkochen met l’accent sur le développement d’un télémètre.

Il faudra attendre 1953 pour le premier reflex signé Carl Zeiss et se sera le Contaflex, qui sera suivi du Contarex Bullseye (aussi appelé Cyclop), en 1958.

Mais ce qui se passe en Europe fait presque oublier que le Japon est encore et toujours dans la course, notamment Nikon, Pentax, Canon et Minolta qui améliorent leurs reflex.

En 1959, se sera le coup de massue avec la sortie du Nikon F, qui allait écrire pour longtemps les standards du reflex de qualité.

Le Contarex fut lui un échec commercial, à tel point que Zeiss Ikon se retire du marché des reflex pour ne garder que son « cœur de business », les objectifs.

Dès lors, du côté allemand, pragmatiques, ils décident d’une autre stratégie, celle de la collaboration. Zeiss, qui cherchait un partenaire expert dans la construction d’appareils photo reflex « moderne », arrêtera son choix sur Yashica, qui fabrique des appareils compétitifs et de qualité.

Le cahier des charges est clair : Yashica fabriquera les boitiers, qui seront dessinés par F.A. Porsche Design, et Carl Zeiss développera et produira des objectifs de haute qualité.

Ils travailleront de concert pour proposer une nouvelle gamme d’appareils (le projet 130) qui aboutira en 1974 au premier boitier issu de cette alliance, le Contax RTS (pour Real Time Sytem), l’appareil haut de gamme absolu de l’époque.

Un fantasme pour beaucoup de jeunes photographes !

Si cet appareil était destiné aux professionnels ou aux amateurs fortunés, un second boitier verra bientôt le jour, le Contax 139Q (Q pour Quartz), destiné lui au marché amateurs.

Et enfin, viendra le Contax 137 MD Quartz, MD pour motor drive. Nous sommes en 1980. Il se destine au grand public.

Première particularité du boitier : il est motorisé et il sera reconnu comme le plus petit appareil motorisé du moment et – surtout – il accepte les superbes objectifs Carl Zeiss et/ou les objectifs Yashica (qui ne déméritent pas) puisqu’il bénéficie de la monture Y/C pour Yashica/Contax développée pour l’aïeul, le RTS.

Ensuite, il bénéficie toujours du Q pour quartz, ce qui signifie que les vitesses de l’obturateur sont contrôlée par un quartz, qui assure une précision unique et constante. Utile si on utilise l’appareil dans des conditions climatiques très froides ou très chaudes, variables qui ont tendance à modifier sensiblement les vitesses purement mécaniques.

Et cela sous-entend que sans piles (4 piles AA classiques), point de salut, moteur et obturateur ont besoin d’énergie.

C’est un appareil semi-automatique avec priorité ouverture et si vous regardez bien, vous ne voyez aucune molette pour régler les vitesses, c’est l’appareil qui décide.

Bon, on peut tricher un petit peu car l’appareil vous indique la vitesse qu’il sélectionne, que vous pouvez faire fluctuer selon ce que vous visez. Lorsque la vitesse que vous voulez s’affiche, il faut alors bloquer l’exposition (AE lock) grâce au petit curseur près du déclencheur.

Si vous deviez envisager une pose longue, il faut sélectionner la fonction Bulb et garder le doigt aussi longtemps que nécessaire sur le déclencheur.

Autre particularité, qu’il partageait avec le Canon A-1, l’affichage dans le viseur est digitale (pilotée par un « ordinateur »). Le compteur de vue est aussi électronique et il s’affiche aussi dans le viseur (à gauche), même s’il y a toujours un guichet sur le capot, plus classique.

Toujours au rayon des bonnes idées, au dessus de l’image visée, au centre, vous voyez apparaître le diaphragme choisi (ici f5,6).

Enfin, à droite, une longue colonne verticale indique toutes les vitesses possibles comprises entre 1s et 1/1000s. C’est sur cette échelle que vous voyez la vitesse choisie par le boitier, grâce à une minuscule diode rouge. Si cette dernière clignote, c’est que vous l’avez bloquée (AE Lock).

Ah, et il y a encore une diode qui vous indique si vous avez compensé l’exposition (mais là sans vous donner de valeur). Pour en finir, une dernière vous indique si vous avez placé un flash, si celui-ci est chargé et prêt au déclenchement.

Le viseur est large et précis, ce qui ne gâte rien (95% de la surface). Franchement, avec toutes ces indications, on n’a pas envie de décoller l’œil.

Autre « absence » normale, il n’y a plus de levier pour faire avancer la pellicule puisque c’est le moteur qui s’en charge. C’est essentiellement un « ré-armeur » mais si vous gardez le doigt sur le déclencheur, il propose des prises de vue à 2i/s.

Extérieurement, le boitier fait « cossu ». Cependant, hormis la plaque inférieure (la semelle métallique avec un fermoir rotatif), qui tient les piles, il est en plastique. De qualité, certes, mais en plastique. Vous serez surpris car il est dense en mains, l’intérieur de l’appareil étant en métal.

Sur le devant, outre la marque bien nette et visible, vous ne verrez encore que la LED du décompte lorsque le retardateur est lancé et une prise PC pour la synchronisation du flash.

Comme souvent sur le Contax (mais chez qui se fournissait-il donc ?), le revêtement se laisser aller et il faut le remplacer, du moins si on tient à un minimum d’esthétique.

Aki Ashi propose des formules prédécoupées dans de nombreuses couleurs, sachez-le. Ici, je l’ai remplacé par un « cuir » synthétique bleu nuit qui lui donne une petite touche spéciale. C’est assez facile à faire, comptez une bonne heure de travail pour tout enlever, nettoyer, découper et recoller.

Et si on parlait confort avec cet appareil ?

Si nous ne sommes pas encore à l’ergonomie des Eos, Dynax ou Nikon des années nonante, ce Contax est pourtant très agréable à manipuler. Tous les boutons et autres interrupteurs sont placés judicieusement et facile d’accès. En plus, les fonctions sont logiques et aisément compréhensibles.

Vous l’avez remarqué sur les photos, il n’y en pas beaucoup en plus. L’appareil n’a qu’un seul mode, celui de la priorité à l’ouverture, le mode A. Il n’y a donc pas de cadran avec les vitesses.

A droite toujours, outre le levier pour allumer/éteindre l’appareil, le mode automatique (point rouge) et le blocage de la mise au point. Ensuite, le compteur de vue puis encore un sélecteur, qui permet de passer de la prise de vue unique à celle « en rafale » et enfin la position pour le retardateur.

Sur le côté gauche, le cadran pour régler les ISO et, plus surprenant, un second, en dessous, pour corriger l’exposition (rappelez-vous, une diode vous indique dans la viseur que vous avez modifié celle-ci).

Ah oui, sous un cache pour éviter toute mauvais manipulation, le bouton de déverrouillage pour pouvoir rembobiner le film (on ne savait pas le mettre sous la semelle à cause du moteur).

Tiens, en parlant de moteur et de rembobinage, si le micro-moteur fait bien avancer les images, lors du rembobinage, c’est à « l’ancienne » avec la manivelle, après avoir débrayé le mécanisme donc.

C’est sans doute ce petit détail qui fait aimer cet appareil : un savant mélange d’ancien et de moderne. Avec lui, on navigue entre les années septante et nonante, en prenant à chaque fois le meilleur du moment.

J’en profite donc pour revenir encore sur la collaboration Yashica/Contax qui n’a pas empêché Yashica de continuer à fabriquer ses propres appareils, qui pouvaient utiliser la monture Y/C et donc les objectifs Carl Zeiss. En gros, ce que vous aviez économisé sur le prix de l’appareil, vous pouviez le mettre sur des cailloux de grande qualité. Même si encore une fois les objectifs Yashica sont loin d’être mauvais, mais ils n’ont pas le prestige de la signature Carl Zeiss.

Pour vous donner une idée de la liste (non exhaustive) des appareils « cousins » :

Les modèlesAnnéeCaractéristiques
Contax RTS 1975-82RTS pour Real Time System, mesure de la lumière à ouverture complète en temps réel avec exposition automatique à priorité ouverture
Verres Zeiss T*
dessiné par F.A. Porsche Design
Yashica FX-1 1975-78
Yashica FX-2 1976-81
Yashica FR 1977-80Tout manuel (pas de mode AE) avec indication par LED de
Yashica FR-I 1978-81Basé sur le RTS, mesure de la lumière AE (mémorisable) et modes manuels, déclencheur électro-magnétique, compatible avec les accessoires RTS
Yashica FR-II 1978-82AE entièrement automatique
Contax 1391979-87Quartz Flash TTL et vitesses d’obturation à quartz
Yashica FX-D Quartz 1980-87
Yashica FX-3 1979-84fabriqué par Cosina mais gardant l’appelation Yashica, avec la monture Y/C, tout mécanique, 3 LED dans le viseur
Pour vous donner une petite idée de l’évolution des modèles :
  • Contax 137MD Quartz 1980-82 Moteur intégrée (2i/s)
  • Contax 137MA Quartz 1982-87 Vitesse du moteur améliorée à 3i/s, possibilité de sélectionner les vitesses.
  • Contax RTS II Quartz 1982-87 Flash TTL ajouté et retardateur électronique
  • Yashica FX-70 1983-86 (petite remarque, Yashica fusionne avec Kyocera en 1983).
  • Yashica FX-7 Super 1985-86 Cellule activée par légère pression sur le déclencheur.

Finalement, que retenir de ce boitier sympathique ?

Il est compact, tient bien en main, bien pensé, avec un grand viseur clair et très précis quant aux indications de prise de vue, motorisé pour plus de confort.

Alimenté par 4 piles AA très communes, il est facile d’utilisation.

Ça ne m’arrive pas souvent, mais j’ai vraiment envie de l’utiliser, pour le plaisir.

En attendant, je l’ai confié à Fred (Histoire de photos), le temps de terminer quelques articles car j’ai encore des appareils en attente.

Ce n’est pas un appareil très courant mais si vous en trouvez un, prenez-le, c’est un chouette compagnon, qui ne vous ruinera pas, sauf si vous voulez l’assortir absolument des optiques Zeiss. Sinon les Yashica sont aussi excellentes.

Question prix, tablez quand même sur une centaine d’euros avec un 50mm Yashica car avec un Zeiss, ça s’envole.

Publicités d’époque

Phokina 1979 – 1980

Phokina 1982-83, présentation de la famille.

Videos d’illustration

Les données techniques :

Format d’image 24x36mm
Objectif baïonnette Contax/Yashica (C/Y)
Obturateur métallique à plan focal à déplacement vertical contrôlé électroniquement avec minuterie à quartz
Vitesses d’obturation réglables en semi-continu de 1s à 1/1000s en mode automatique + Bulb (manuel)
Synchronisation flash au 1/60s
Retardateur électronique électronique à quartz (10 sec.) avec LED clignotante
Déclencheur électromagnétique ‘Real-Time’ (contrôlé par le quartz), connexion pour câble de déclenchement à distance standard
Mesure de la lumière moyenne pondérée centrale à travers l’objectif (TTL) à pleine ouverture à l’aide du capteur SPD.
Mode priorité à l’ouverture uniquement, exceptions : X-Sync + Bulb
Plage de sensibilité du film ASA 12 à 3200
Système de mesure de l’exposition qui est activé avec interrupteur marche/arrêt
Correction d’exposition possible de -2 à +2, se verrouille à pleine ouverture, mais des étapes intermédiaires peuvent également être utilisées
Le verrouillage de la mémoire de lecture AE est activé lorsque l’interrupteur marche/arrêt est tourné d’une position supplémentaire
Contrôle de l’exposition au flash contrôle automatique lors de l’utilisation du flash Contax TLA à 1/60s, sinon manuel via X-Sync
Viseur à pentaprisme argenté avec indicateur d’image divisée / anneau de microprisme, couverture de 95 %, grossissement du viseur 0,86x (avec objectif de 50 mm)
Affichage du viseur avec LED de la vitesse d’obturation + affichage sur/sous-exposition, affichage du réglage de l’intensité du flash, échelle d’ouverture, compteur d’images, LED pour l’affichage de la compensation d’exposition, avec verrouillage AE, la LED pour l’affichage de l’heure clignote
Transport du film entièrement automatique par micromoteur intégré
Vitesse de rafale 2 images par seconde
Compteur de vues sur le boîtier et dans le viseur
Griffe porte-accessoire avec contact central
Dos d’appareil photo avec porte-film, interchangeable avec le dos de données
Contrôle de la batterie possible via l’interrupteur marche/arrêt
Alimentation 4 piles AA 1,5 V (assez pour environ 50 rouleaux de film)
Poids 665g avec piles
Dimensions (LxHxP)143mmx92.5mmx51mm

Des références : https://www.imagingpixel.com/p/contax-137-md.html, http://camera-wiki.org/wiki/Contax_137_MD, http://www.photoethnography.com/ClassicCameras/Contax137MD.html, https://davidde.com/2022/05/15/review-the-contax-137-ma-quartz/, https://lens-db.com/camera/contax-137-md-quartz-1980/ en anglais; https://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-3407-Contax_137%20MD%20quartz.html, en français; https://kamerakult.de/2020/07/17/contax-137-md-quartz-test-review/, en allemand.

6 commentaires sur “Le Contax 137 MD Quartz

  1. Sauf qu’entre un Contax S et un Contax RTS (ou 139 ou 137, peu importe), il n’y a aucun rapport hormis le nom et c’est en cela que je parle d’usurpation. Le Contax S, c’est du Contax; le Contax RTS, c’est du Kyocera, donc rien a voir.

    • heu, oui et non car Kyocera ne reprend Yashica, qui signe la construction des appareils, qu’en 1983. Les appareils antérieurs sont bels et bien des Yashica/Contax. Ensuite, le Contax S est fabriqué par le VEB Zeiss-Ikon, à l’Est, pas par Carl Zeiss Oberkochen qui est à l’Ouest et qui est à l’origine des Contax RTS, 139 et suivant, en collaboration avec Yashica, après s’être planté avec leur Contarex Cyclop et le Contaflex. Je sais, c’est pas facile de s’y retrouver, j’ai dû relire mes notes pour te répondre. Mes amitiés.

  2. Quand je pense à Contax (comme d’autres à Fernande), je vois les télémètriques II/II ou IIa/IIIa. Pour moi, les reflex sont des usurpations du nom pour pouvoir fourguer à prix majoré des optiques Zeiss qui n’ont rien d’exceptionnelles. A voir le succès relatif de la gamme, il semble que l’utilisateur lambda ne se soit pas fait berner. Cordialement.

    • Bonjour Nic, c’est vrai que les reflex Contax des débuts sont clairement des télémétriques sur lesquels on a monté un prisme. Mais il fallait bien suivre le train lancé par les Japonais. Toutefois, nos amis allemands ont longtemps confondus « montrer son savoir-faire technologique » et pragmatisme des ventes et des utilisateurs. Encore une fois, ce sont nos chers Japonais qui ont le mieux compris (à de rares exceptions comme Miranda p. ex.) cette réalité et qui ont emporté tout sur leur passage. Mes amitiés.

  3. Bonjour JP, Ah…. les CONTAX… S’il n’y avait pas ce revêtement qui se désagrège… j’en aurai pris un en occasion. Surtout que l’on arrive à trouver des objectifs à des prix acceptables. Hélas, comme Yashica, ils ont fini par sous-traiter la fabrication des boitiers tout en gardant leur revêtement « fragile » comme spécificité de la marque. Bref, ils ont eu tout faux. J’ai eu un 137 en main et je l’ai trouvé bien trop lourd pour une utilisation « loisir » ou l’appareil est le plus souvent autour du cou que dans la mallette. Si je devais le comparer à un autre appareil, cela serait le CANON T-80 ( Pas le T-90 ). Là aussi, le T-80, c’est une brique ! ( en particulier si on rajoute l’objectif auto-focus ).

    • Bonjour Olivier, c’est vrai que les derniers modèles portent juste le nom (un peu comme les Alpa en fin de vie). Et leur revêtement est une horreur (pas chez Yashica pourtant). Ce qui donne cette impression de poids ce sont les piles qui sont en bas de l’appareil parce que, comparé à un Nikkormat p. ex., il est léger. Et j’aime bien ta comparaison, ils sont assez proches en effet. Mes amitiés.

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