Et l’informatique ?

Ah, vaste débat que celui-là ! Auparavant, c’était autour de tel ou tel modèle d’agrandisseur, les optiques de telle ou telle marque pour obtenir le meilleur piqué, les compte-temps, les lumières inactiniques … j’en passe et des meilleurs.

Aujourd’hui, alors que les labos refleurissent, le débat est pourtant autre et a trait au monde informatique.

Car derrière n’importe quel APN (Appareil Photo Numérique), il y a une chaîne de transferts informatiques.

Déjà, il y a les MAC et les PC. De nombreux infographistes travaillent sur MAC, des amateurs aussi. Les autres, sur PC.

Perso, je suis PC, sous Windows 7 (et bientôt 10 puisque Richmond ne veut plus faire évoluer le 7). Un peu par choix « philosophique ». S’il est indéniable que l’univers MAC a la cote auprès de nombreux professionnels, en tant qu’utilisateur lambda, je trouve cet univers non seulement cher mais aussi captif, au sens où vous ne pouvez rien ajouter à votre machine, programmes compris, qui ne vienne de l’univers MAC. Et je n’aime pas les fils à la patte (notez que Windows en a d’autres, cf. ce que j’écrivais au début de ce paragraphe).

Au niveau des programmes, outre ceux livrés gracieusement par Canon avec ses appareils, j’ai aussi utilisé ceux de Fuji (pour décrypter les RAW), Olympus et Sony. Ils sont basiques mais font leur minimum syndical avec efficacité.

Pour le reste, je travaille avec Luminar 4.3, qui me satisfait entièrement.

Tiens, pas avec Lightroom ? Ben non, et pourtant, j’ai suivi une excellente formation auprès de mon ami Philippe (www.pix-vision.be) mais, encore une fois, je n’aime pas les fils à la patte et le fait de devoir absolument prendre un abonnement pour bénéficier de ce programme ne me plait pas. Auparavant, il était possible d’acheter une licence valable « à vie », avec des mises à jour régulières chez Lightroom. Et puis, ils ont changé de politique, avec beaucoup de pseudo arguments pour vous prouver que « louer » leur produit était plus intéressant.

Sans doute est-ce l’âge, mais je reste de la vieille école et j’aime que mon programme m’appartienne, qu’il soit sur ma machine et pas dans un « cloud » dont on ne sait jamais si la sécurité est acquise ou pas.

Bref, j’ai opté pour le programme qui répondait le mieux à mes attentes. En plus, il fait le job sans soucis (bon, comme tous ces programmes, faut apprendre à le maîtriser et je commence à y parvenir sans plus avoir besoin de mes aspirines ! ). Et franchement, je ne suis pas doué, généralement, avec les programmes qui touchent aux images mais j’ai rapidement pris mes marques avec Luminar. Il me donne la possibilité de développer mes photos à ma manière et les aides de l’AI (intelligence artificielle) sont bien dosées, pertinentes et débrayables. Pour une fois, je ne me suis pas senti perdu dans l’utilisation de ce programme. De plus, il existe un nombre important de tutoriels pour avancer dans les arcanes du programme. Et, cerise sur le gâteau, le SAV (service après vente) est attentif et réactif, même en français.

Au niveau machine, c’est un PC de bureau d’occasion (hé oui, encore !) avec un processeur i5 de 3,4 GHz, qui rame un peu, j’ai 12 Go de RAM, 2 disques durs, et tout ça tourne sous Windows 7 en 64 bits. Pas de carte graphique spécifique. Par contre, j’utilise une sonde Spyder 5 Pro pour calibrer mon écran – ça évite les mauvaises surprises. Mon imprimante est une Epson XP-900, qui autorise les encres pigmentaires et le format A3. Rien d’extraordinaire, mais ça fait le travail demandé, sans mauvaises surprises.

Je viens d’ajouter à mon matériel un disque dur externe Toshiba de 1T, histoire de sauvegarder les photos qui sont sur mon disque dur, on ne sait jamais.

Et j’ai aussi fait l’acquisition d’un NAS avec 2 disques de 1T mais je ne sais pas encore comment faire fonctionner le tout, la suite au prochain numéro.

Je l’ignorais mais certains programmes (comme Photoshop) sollicitent plus ou moins certaines ressources de vos appareils. Bon, j’ai pas tout compris mais il faut retenir que si vous voulez vous faire monter une machine pour votre pratique photographique, dites bien à votre vendeur quel type de programme vous utilisez ou comptez utiliser pour la configuration optimale de celle-ci. Et investissez dans un bon écran, vos yeux vous remercieront.

Enfin, il serait normal que je vous parle (bizarre d’écrire ça !) de ce qui m’a permis, sans trop de tracas, de vous présenter ce site : WordPress.com.

Honnêtement, tout n’est pas facile car je n’ai pas de formation spécifique en informatique, ni en infographie (un jour, dans les années ’80, la banque où je travaillais alors eu la bonne idée de nous fournir des ordinateurs … et débrouillez-vous !). Donc, si vous trouvez que le résultat n’est pas mauvais, c’est que le principe de WordPress est bon puisque j’y suis (presque) arrivé.

Aller au contenu principal