Le Lumix DMC-GX 80

Hé bien, je m’aperçois que je vous l’ai souvent cité mais jamais présenté !

Profitons de ce samedi maussade, balayé par la tempête Odette pour réparer cet oubli.

Pour mémoire, c’est un appareil que j’utilise pour la photo de rue.

C’est un télémétrique hybride au format 4/3 de 16Mpx, avec une stabilisation sur 5 axes du capteur, qui peut se coupler à la stabilisation des optiques Lumix ou Olympus, extrêmement rapide à mettre en œuvre et à sortir de veille. Il est paramétrable dans tous les sens et ses menus, s’ils ne sont pas à la hauteur des menus de chez Canon, sont bien moins alambiqués que chez Sony ou Fuji. Son autonomie n’est pas extraordinaire – comme la grande majorité des hybrides – mais j’ai acheté une seconde batterie.

Voilà, pour le reste des données techniques (qui m’intéressent peu), je vous renvoie au site des Numériques, ou 01net qui ont fait le test de l’appareil et chez Panasonic, qui le vante aussi très bien.

En fait, ce que je retiens, c’est son look (ben oui, ça compte aussi) un peu rétro – à l’instar des Fuji – qui le ferait presque passer pour un vieil argentique, surtout en version noire.

Il est très léger et tout petit, ce qui permet de le glisser dans un petit sac, voire une (grande) poche avec le 14mm pancake monté dessus. Et oui, les objectifs sont interchangeables et de qualité, parce que l’on peut piocher tant chez Lumix que Olympus. Sa prise en main, malgré sa petite taille est très bonne, même si j’y ai ajouté un petit repose-pouce pour maximiser son maintient.

J’aime surtout le fait qu’il se mette rapidement en route et qu’il sorte vite du mode veille, ça évite de rater des photos. Et il est excellent en faible lumière.

Son viseur est bon, avec un correcteur dioptrique, bien utile quand la vue baise. C’est vrai que je garde un peu la nostalgie des Fuji X avec leurs viseurs analogiques et numériques, mais il est loin d’être mauvais. Son écran, orientable et tactile, est précis pour les cadrages qui sortent de l’ordinaire. Je pourrais regretter qu’il ne soit pas orientable dans tous les sens, mais bon, je ne m’en sers pas souvent (je ne sais pas cadrer sur un écran !).

J’apprécie aussi son silence, surtout en mode électronique, mais même en mode mécanique, il fait le même bruit que le Leica M5, c’est dire …

Toutes les commandes tombent bien sous les doigts et elles sont agréablement marquées (clics fermes).

Vous pouvez travailler directement en Jpeg ou en Raw. Personnellement, j’ai opté, comme pour tous mes appareils, pour le format RAW, qui m’autorise de petites corrections via Luminar 4,3 si besoin.

Au niveau des reproches, le fait que son autonomie soit limitée à environ 300 photos et qui nécessite une seconde batterie (au moins) pour les longues sorties, surtout quand il fait froid. Et encore, qu’il ne soit pas « tropicalisé » – et quand je regarde par la fenêtre en écrivant ceci, je devrais même dire étanche tant il pleut !

Si vous suivez le blog, vous avez vu les appareils par lesquels je suis passé avant ce Lumix GX80 et, franchement, c’est celui qui me convient le mieux jusqu’à présent.

2 commentaires sur “Le Lumix DMC-GX 80

  1. Salut mon ami, merci pour cette belle présentation, je ne connaissais pas ce GX-80, un look d’enfer, quant à la qualité, faisons confiance à Lumix, ils savent y faire, étanche qu’il ne soit pas étanche hihihihi, ils devraient penser à sortir une version destinée à notre plat pays ! comme compagnon de route il doit être génial, extrêmement petit et discret, idéal pour les photos de rue, félicitation pour ce nouveau bébé, qu’il t’apporte beaucoup de joie photographique.
    @ Plus Salva

    • Salve Salva, oui, il est chouette, faudra que je te le présente 😉 Le GX9 est tropicalisé … mais plus cher, faut juste avoir un petit carré micro fibre, au cas où ! A bientôt.

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