Après Olympus et Canon, un Yashica Autofocus

Franchement, je ne comprends pas l’engouement pour l’Olympus Mju car depuis que j’ai entrepris de lui soumettre des concurrents, j’en trouve plein d’aussi intéressants et nettement plus abordables (et je pense que je n’ai pas encore fait le tour de la question …)

Donc, pour changer un peu, voici un nouveau candidat, le Yashica AF J.

Attention, dans la longue histoire des appareils Yashica, il y eut déjà un J, mais celui là était sorti en 1961.

Celui-là était tout proche des Yashica Lyncx et Yashica Minister. Et puis, c’était encore l’époque du tout métal …

Non, celui qui nous occupe aujourd’hui est apparu en 1987. Il est donc en plastique, solide, carré, dans la lignée de ceux que je vous ai présenté des mêmes époques.

Un charme un peu suranné, très « vintage » en somme mais néanmoins déjà très bien équipé pour l’époque.

Notons plutôt :

  • objectif yashica 32 mm f1:3,5
  • obturateur 1/30 – 1/500s
  • avancement automatique du film
  • réarmement motorisé (2 piles AA)
  • flash que l’on peut mettre en fonction si lumière insuffisante (ne se déclenche pas automatiquement)
  • autofocus Kyocera par infra rouge rapide et qui peut même »voir » lorsqu’il n’y a pas de lumière
  • viseur collimaté avec indication de correction de la parallaxe pour photographier de près (environ 70 cm)
  • Iso de 100 à 1600, lecture du codage DX des films

Vous noterez un nom dans ce descriptif, celui de Kyocera, qui était devenu propriétaire de la marque Yashica dans les années quatre-vingt, tout comme il était propriétaire de la marque Contax, des marques de référence à l’époque. Hélas, Kyocera a abandonné le secteur photographique en 2005, laissant orphelines ces deux marques autrefois prestigieuses.

En résumé, ce Yashica AF J est en fait le petit cousin des plus célèbres Yashica T, c’est peu dire !

Voici de nouveau un, appareil facile à mettre en œuvre : vous ouvrez le panneau escamotable qui protège l’objectif (petit levier coulissant à droite), vous réglez la distance via le petit curseur en dessous de l’objectif (visage -1 à 3m- et infini – au delà des 3m), vous visez et l’autofocus fait la mise au point – une diode rouge vous signale que le sujet est accroché, clic-clac, grrrrr (bruit du moteur) et à la prochaine vue.

Simple et efficace. Vous ne tremblerez pas si vous l’emportez dans un périple un peu mouvementé, il est fait pour ça (attention, je n’ai pas écris qu’il était weatherproof comme l’Olympus AF-1).

Il se négocie entre 40 et 50€ si ce dernier possède sa trousse d’origine et sa dragonne spécifique.

Je vous ai même trouvé une petite vidéo qui illustre l’appareil (le mien n’est pas équipé d’un dos dateur cependant)

Quelques liens ressources, https://www.philcameras.be/collection/collectionm/wxyz/yashicam.html, un super site pour plein de marques différentes, une référence, en français, https://vintageclick.blogspot.com/2012/01/yashica-af-j.html en anglais, https://fr.qwe.wiki/wiki/Yashica en français

Vos commentaires sont les bienvenus, ils aident à faire avancer nos réflexions.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur L'Atelier de JP

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading

Aller au contenu principal