L’Echoflex

Celui-ci, c’est lors de la brocante d’Andenne que je l’ai trouvé, chez un ancien photographe qui liquidait des appareils, certains lui ayant appartenu, d’autres étant des achats faits pour tester de drôles de machines.

De fait, je lui en ai acheté deux, un Haking que vous verrez bientôt, et ce TLR Echoflex.

Pas en grande forme ce dernier : un badaud a réussi à bloquer le retardateur et tout le mécanisme de déclenchement. Petite négociation pour les deux, et hop, dans le sac à dos où ils vont rejoindre leurs petits camarades de la journée.

De retour à la maison, grand nettoyage de tout ce petit monde (certains comme d’habitude en avait grand besoin) et arrêt sur ce drôle de bis-objectifs (d’où le nom de TLR pour twin lens reflex).

Peut-être un mot à ce sujet, pour ceux qui découvrent ce nouvel univers.

Les reflex binoculaires ont donc deux objectifs, l’un par dessus l’autre. Celui du dessus sert à la visée reflex, celui du bas, à la prise de vue.

Il y a donc deux chambres, celle du haut accueille un miroir réfléchissant l’image sur un verre dépoli, qui est placé dans cette espèce de cheminée qui sert à regarder l’image. Un certain ombrage est nécessaire pour bien voir l’image, mais de fait, celle-ci est toujours sombre, quelque soit la marque, prestigieuse (Rolleiflex) ou d’entrée de gamme (Lubitel). C’est la construction qui veut ça.

Attention, l’image est reflétée à l’envers, dans le sens gauche-droite (mon cauchemar). La mise au point se fait donc sur le dépoli, parfois avec l’aide de la loupe, escamotable, que la plupart des appareils proposent.

Comme les deux chambres sont séparées, lors de la prise de vue, l’image ne s’escamote pas, comme sur un reflex, lors du déclenchement (pas de miroir qui se relève).

Afin que la visée corresponde à la prise de vue (ou l’inverse en fait), les deux objectifs sont sur la même platine : ils avancent ou reculent ensemble, avec des moyens mécaniques différents d’un modèle à l’autre.

C’est un système ancien, les premiers TLR, à plaques ceux-là, datent de 1885. Ils présentaient une erreur de parallaxe, qui a été corrigée par la suite, en inclinant l’optique de visée en rapport avec la mise au point.

De fait, c’est vers 1939 que ce type d’appareil connait le succès, grâce notamment aux avancées techniques de la firme Franke & Heidecke, ceux qui fabriquaient le Rolleiflex.

L’avantage de ces appareils est le format de leur image : du 6×6, parfois du 4×4 sur film appelé 120.

La taille du négatif demande moins d’agrandissement que le film 135, ce qui est tout profit pour la qualité de l’image.

Dès lors, ces appareils ont connu un beau succès, tant auprès des reporters que des amateurs (fortunés pour l’acquisition de certains modèles).

Ils ne céderont que devant l’avancée des SLR (single lens reflex ou reflex monoculaire), plus polyvalents (objectifs interchangeables). Même si certains constructeurs ont essayé le mix entre le reflex et le film 120, comme les Pentax ou Kiev, par exemple, mais c’est une autre histoire …

En résumé, de la fin des années trente au milieu des années soixante, les reflex binoculaires ont eu de (très) beaux jours.

Celui-ci est japonais et c’est une copie assez réussie de Rolleicord II. Il date de 1955.

La marque est assez particulière et il n’est pas facile de la découvrir. Car à l’époque, au Japon, celui qui fabriquait ne vendait pas forcément sous son propre nom et donc, dans ce cas précis, il semble que les premiers Echoflex, tout manuels, aient été fabriqué par Tōyō Seiki Kōgaku, tandis que les semi-automatiques le seront par Lustre Kōki ou Lustre Optical Works.

Lustre a également fabriqué le Lustreflex, dont certaines versions semblaient pratiquement identiques à l’Echoflex, mais étaient équipées d’objectifs Tri-Lausar et d’obturateurs Chy-FB à la place du Echo Synchro-Super. Ensuite, il y avait le Chelicoflex identique, qui a également un objectif Echor et un obturateur Synchro-Super, et même des plages de numéros de série correspondantes. Encore, il y avait le Beautycord, dont certaines versions sont identiques à l’Echoflex et avaient des objectifs Tri-Lausar et des obturateurs Synchro-Super. Ce qui est déroutant, c’est que le Beautycord a été fabriqué par Taiyodo Koki, pas par Lustre, et ils ont fait toute une série d’autres copies, comme le Wardflex, le Gen-Flex, le Photoflex et le Fodorflex.

-« Ça va, je ne vous ai pas perdu ? »

La présence, sur la griffe porte-flash de mon exemplaire, des lettres LKK serait le témoin de ces péripéties.

Pour faire (plus) simple, il est similaire au Lustreflex S, un semi-automatique de chez Lustre sorti aussi en 1955.

L’avance est semi-automatique, avec une fenêtre ronde sur le côté droit, qui est le compteur de vue. La position de la première exposition est définie en alignant la marque de départ du papier d’amorce avec une marque rouge à l’intérieur de l’appareil photo. Derrière le bouton de mise au point, un autre est utilisé pour démarrer le mécanisme d’avance, une fois le film chargé. Au centre de ce dernier, un mécanisme permet de déverrouiller l’avance après chaque exposition.

Ici c’est toute la platine avec les objectifs qui avance ou recule lors de la mise au point (comme les Mamiya C220 notamment). C’est le gros bouton, à droite, qui commande le mouvement. Il est entouré d’une échelle de profondeur de champ, toujours bien utile quand on est soi-même en mouvement.

Les objectifs sont des Echor, un Anastigmat de 75mm ouvrant à f3,5, légèrement traité (petit reflet bleuté de surface) et le second appelé Viewer. Si on veut leur adjoindre des filtres ou pare-soleil, c’est via une baïonnette.

L’obturateur semble « maison » lui aussi, c’est un Echo Synchro-Super qui propose une pose B, 1s jusque 1/300s. Ce serait une copie assez conforme du Prontor SV qui équipait le Rolleicord II.

Sur mon exemplaire, malheureusement, il est pour l’instant bloqué.

En effet, pour armer le retardateur, il faut d’abord abaisser le levier de l’obturateur puis celui du retardateur. C’est l’inverse que le maladroit a fait, sans s’excuser ni prévenir de sa bévue, partant sans remords sur la pointe des pieds …

Sur la gauche du boitier, juste deux boutons qu’il faut tirer vers soi lorsqu’on introduit un nouveau film, et la griffe porte-accessoires.

A ce sujet, la prise PC pour le flash est elle sur la platine, en bas à gauche.

Le déclencheur, lui, est en bas à droite.Il faut d’abord armer le levier qui court derrière la roue crantée des vitesses puis déclencher. Je note au passage qu’il n’y a pas de filetage pour y fixer un déclencheur filaire. La commande du retardateur est située à l’opposé du levier d’armement.

L’ouverture de l’objectif se règle elle avec le curseur situé sous l’objectif, de f3,5 à f22.

Je reviens un instant sur le viseur, qui a la particularité d’avoir une position « sport ». C.-à-d. que vous pouvez faire basculer la plaque avant vers l’intérieur de la « cheminée » et vous aurez alors un viseur basique avec vue au niveau de l’œil et non plus de la poitrine. Ce qui peut induire une vision différente.

Pour charger un film dans la chambre, il faut d’abord tirer la chevillette, heu … pardon, le loquet de fermeture et soulever le verrou puis faire basculer l’ensemble vers l’avant.

Il faut placer la nouvelle bobine de 120 en dessous en tirant sur le bouton à ressort puis en le relâchant quand celle-ci est à sa place. Ensuite, il faut fixer la bobine vide en haut, de la même manière. Comme d’habitude, on glisse la pointe de l’amorce dans la bobine du haut et on l’enroule en tournant lentement le bouton d’enroulement. Lorsque le trait noir, ou la marque S (start) apparait au trait rouge tracé dans la chambre, refermer la porte arrière et verrouiller la chambre.

Puis, il faut appuyer sur le bouton d’arrêt automatique du film (10), pousser le bouton de remise à zéro vers le bas (13) et vous verrez apparaître la lettre « S », qui est le repère du départ pour le compteur de vue.

Il faut encore tourner le bouton d’enroulement un peu, jusqu’à ce qu’il s’arrête automatiquement et que le numéro « 1 » apparaisse dans la fenêtre du compteur.


Le bouton de remise à zéro, entre les deux grosses molettes, en haut celle de l’avancement du film, en bas celle pour le réglage de la distance.

Nous voilà prêt pour la première photo : on règle la distance, on ajuste la vitesse, on cadre, on arme l’obturateur et clic-clac, c’est dans la chambre noire !

Lorsque nous avons exposé notre première vue, il faudra appuyer sur le bouton d’arrêt automatique et tourner la molette d’avancement jusqu’à ce qu’elle s’arrête automatiquement au chiffre 2. L’opération sera à répéter 12 fois, soit le nombre de vues sur le film. Après ce dernier chiffre, le repère « 0 » apparait dans la fenêtre du compteur, ce qui veut dire que tout le film a été exposé. Il suffit d’enrouler la pellicule autour de l’axe, puis ouvrir la chambre et sortir le film. Ne jamais oublier de bien serrer celui-ci sur lui-même et de coller le bout de papier prévu à cet effet pour sceller la bobine avant de la remettre au labo.

Voilà, voilà …

Un dernier petit résumé en images

Que penser de cet appareil ?

Outre un coup sur le viseur – ce qui ne l’empêche pas de fonctionner correctement – les revêtements ont tendance à se faire la malle. Ce sont des espèces de feuille en plastique rigide, qui cassent comme du verre. Je pense que je vais devoir tout enlever et remplacer.

Sinon, il est dans la veine des appareils de ce genre. Son viseur est assez clair finalement. J’ai dû nettoyer le dépoli (le dessus) car il était plein de poussières et c’est là que j’ai découvert qu’il était marqué d’un quadrillage simplifié (carreau divisé en 4 parties égales).

Comme je devais démonter la platine pour essayer de réparer l’obturateur, j’en ai profité pour nettoyer les lentilles des 2 côtés.

L’avantage, me semble-t-il, du système d’avancement de toute la platine c’est que je peux démonter l’objectif sans trop de craintes, je ne devrai pas le remettre en place en tenant compte d’un hélicoïdal capricieux et retors.

Je devrai remettre à leur juste place les minuscules rondelles d’épaisseurs prévues (j’en frémis d’avance !).

Car voilà, j’ai enfin compris comment démonter cette f… platine.

Pas que les vis soient difficiles à trouver, une fois le revêtement ôté (et il ne faut pas trop insister, il ne tient plus que par habitude !).

Les grandes vis sont celles qui maintiennent la platine et les minuscules rondelles qui sont derrière sur les attaches en fer. Les plus petites, elles, retiennent l’ensemble objectifs/obturateur au bloc métallique.

Le bloc optique/obturateur vu à l’envers : on y voit le câble du contact flash à la prise PC, le cône qui pousse sur une languette qui déverrouille l’obturateur et l’intérieur des deux objectifs (en haut le viewer, en bas le « vrai »).

Le plus compliqué, ce n’est pas non plus de démonter les deux objectifs (2 vis sur les côtés pour chacun) et une garniture sous celui du haut, mais reste le problème de comment ouvrir l’obturateur pour accéder à ce maudit retardateur, bloqué.

En fait, il faut arriver à faire pivoter la petite cale puis à faire tourner l’ensemble des deux plateaux : celui dont le bord est rainuré (réglage de vitesses) et le plateau avec les indications des vitesses, des ouvertures et la marque.

Si vous regardez bien, il y a trois encoches sur le centre de l’axe, qui calent l’ensemble.

Donc, dès que l’on a réussit à faire pivoter la cale, il faut faire tourner l’ensemble de la plaque afin qu’elle revienne au dessus des encoches. Et si, comme moi, vous n’avez pas pris de repères, vous allez galérer pour remettre tout en place ensuite (ben oui, j’en étais encore à me demander comment faire lorsque les plateaux ont bougé !).

Mais lorsque le tout est enlevé, on découvre alors le mécanisme de l’obturateur.

La vue d’ensemble des pièces démontées : en haut à gauche, le collier autour de l’objectif de visée, à son côté, le tour de l’objectif du bas, l’objectif proprement dit (en fait, j’aurais pu le laisser en place, mais c’était l’occasion de tout bien nettoyer), puis le cerclage de l’objectif de visée et enfin les deux plaques enfin retirées (la roue des vitesses et la plaque avec les informations)

J’avais retiré une vis sur le côté du fut de l’objectif, pensant qu’elle libérerait quelque chose. Je l’ai bien vite remise, car elle est fixée à une petite pièce électrique, nécessaire au flash.

Et en dessous, la platine qui maintient le mécanisme interne du retardateur.

La platine qui abrite 4 minuscules engrenage et maintient aussi en partie le ressort de rappel et, au bout, le levier pour armer le déclencheur (ici déjà en position haute, j’ai remis la plaque en place).

Ici je vous avoue ne pas avoir fait de photos, trop occupé à retenir les minuscules engrenages qui sont en dessous et qui ont tendance à prendre la poudre d’escampette. Patience, patience … pour débloquer le levier puis réussir à les remettre en place et à re viser le tout.

Un constat, le mécanisme a été forcé et il restera inutilisable, tant pis. Reste que grâce à cette intervention, maintenant je peux armer et déclencher sans souci. Finalement , c’est le principal.

Vient ensuite le cauchemar de remettre la roue des vitesses en place puis la platine avec les indications. Ça m’a pris deux heures de tâtonnements, d’essai/erreur avant d’y parvenir ! Si vous avez bien vu, j’ai pratiqué 2 petits trous sur la platine, afin de pouvoir la faire pivoter avec un spanner, sans forcer.

Ouf, remontage des optiques et de la garniture, re fixation du bloc sur la platine métallique et enfin, remontage de toute la platine sur les supports.

Et là, je concède que j’ai eu de la chance, j’ai su tout remonter sans perdre ni vis ni rondelles d’épaisseur.

Tant que j’étais à tout démonter, j’en ai profité pour refaire le revêtement abîmé, que j’ai remplacé par du cuir synthétique autocollant, en laissant cette fois les vis apparents.

Au fur et à mesure, je remplacerai le revêtement par ce même « cuir » bleu nuit.

D’habitude, je ne me lance pas dans ce genre d’opération, très risquée, mais ici, l’appareil était de toute manière inutilisable sans intervention et je ne voyais pas ce boitier finir en presse livres de luxe !

Voilà, voilà … reste à l’essayer maintenant.

Suite au prochain rouleau de 120.

Finalement, c’est un bel appareil. Comme souvent, ces modèles ont une espèce « d’aura », sans doute due à la forme et au fait que tant de photographes s’en sont servis, avec brio (de Cappa à Sabine Weiss ou Viviane Maier pour faire court).

Je me souviens avoir lu quelque part une réflexion qui m’avait interpellée quant à l’utilisation de ce type de boitier : face à votre sujet, il vous donnait une posture « d’humilité » car le photographe a la tête baisée (pour regarder dans le viseur de poitrine), ce qui est moins « agressif » que l’œil noir du reflex qui vous vise en direct.

A méditer ?

Sabine Weiss et Rollei, 1953 © Sabine Weiss

Il ne propose rien de transcendant : deux objectifs de 75mm ouvrant de f3,5 à f22, un obturateur offrant des vitesses de 1s à 1/300s (et une pose B), obturateur à lames, un retardateur (qui fonctionne normalement), une prise PC, déjà un mécanisme semi-automatique pour l’avancement du film, avec un compteur (un vrai plus ça), un viseur confortable et finalement assez clair, un presse film et un guide interne pour assurer une bonne planéité et un bon guidage de la pellicule.

Mais ce qu’il propose était dans la norme des appareils de l’époque (on aurait apprécié une vitesse un peu plus rapide, comme le 1/500s p. ex.). Il est bien construit (tout métallique) et agréable à prendre en mains. Seuls les gauchers seront frustrés, toutes les commandes étant à droite du boitier (mais bon, il n’est pas le seul dans le cas, voir l’article sur les Yashica C et D).

Bref, un bon appareil qui devrait vous permettre d’entrer dans le monde merveilleux du 6×6 sans vous ruiner.

Question prix, un Echoflex en pleine forme devrait se négocier autour des 150€ mais le marché, de nos jours, peut révéler des surprises car l’appareil est peu courant, pour ne pas écrire rare.

Une pub d’époque

Source : Other TLR Cameras

Pour le mode d’emploi, c’est à télécharger :

Des références : http://camera-wiki.org/wiki/Echoflex, http://www.cjs-classic-cameras.co.uk/other/tlr.html, https://camerapedia.fandom.com/wiki/Echoflex, http://www.tlr-cameras.com/Japanese/Lustre.html, http://www.tlr-cameras.com/japanese/slides/Echoflex.html, http://www.tlr-cameras.com/index.htm, http://camera-wiki.org/wiki/Sources:_English_language#The_Collector.27s_Guide_to_Japanese_Cameras, http://www.cjs-classic-cameras.co.uk/other/tlr.html#echoflex, http://www.tlr-cameras.com/Japanese/Lustre.html, http://camera-wiki.org/wiki/Lustreflex, en anglais; http://www.appaphot.be/camera-types/reflex-2-objectifs-tlr/(pour voir un panel de TLR de toutes les époques), en français.

10 commentaires sur “L’Echoflex

  1. Il ressemble quand même furieusement à un Yashica C…!

    • hihihi… toujours difficile de savoir qui a copié qui ! Mais le Yashica est postérieur à l’Echoflex. Mes amitiés Nic.

  2. Marrants ces appareils 6×6 japonais d’après-guerre… Ils se ressemblent tous mais sont toujours différents… Il suffit de voir la lignée des Yashica TLR pour s’en convaincre, pour ne parler que de cette marque. Pour la plaque couvrant l’obturateur, pas sur qu’il soit nécessaire de faire des trous pour la faire pivoter, normalement 2 doigts suffisent. A voir les photos, l’objectif de prise de vue a des champignons, à moins que ce soient des reflets… Attention à ne pas contaminer le reste de ta collection ! Cordialement.

    • Bonjour Nic, ben, c’est ce que je croyais aussi, mais impossible de la faire bouger autrement. Et non, ce ne sont pas des champis mais des reflets dans l’enduit bleu qui s’abîme. Bien amicalement.

  3. Bonjour JP, Ah, tu te mets à la réparation des boitiers ( la concurrence arrive ! )… J’ai justement un vieux LUBITEl-2 dans mon armoire et je retrouve les mêmes fonctions. Par contre, il n’est pas abimé et il est toujours utilisable. J’ai déjà fait des photos avec cet appareil et le plus difficile est d’avoir une cellule qui lui convient. Aussi bien avec une cellule à main ( Gossen ) qu’avec un boitier reflex comme aide au réglage d’exposition, j’étais toujours sous-exposé.

    • Bonjour Olivier, oh, je démonte bien modestement et par nécessité. Pour le Lubitel, il me semble avoir lu quelque part que c’était parfois le réglage des vitesses qui peinait et produisait cette sous-ex (le repère n’est pas sur la bonne vitesse). C’est un appareil « basique » mais qui force à réfléchir à sa prise de vue. Attention aux chocs, la bakélite est fragile. Toutes mes amitiés.

      • Le réglage des vitesses ne peut pas se décaler. Quand le repère indique 1/60 sec, cela met l’obturateur en configuration pour 1/60 de seconde et comme la couronne de réglage est d’un seul bloc… Ce qui peut par contre arriver, c’est que ressort en épingle de l’obtu qui le met en bonne position par rapport à la couronne de réglage saute de son logement. L’obtu est alors en position 1/250 sec quelle que soit la position de la couronne de réglage. Ceci explique peut-être une sous-exposition chronique… J’ai collé au Loctite ce fameux ressort… Il ne risque plus de bouger !

        • re bonjour Nic, tu viens sans doute de donner la solution à Olivier pour le « réglage » de son Lubitel, merci pour lui et les autres qui pourraient rencontrer ce souci. Belle journée.

    • Merci Serge, tu as raison, les grands sont souvent imités/copiés, et parfois avec talent. Toutes mes amitiés.

Vos commentaires sont les bienvenus, ils aident à faire avancer nos réflexions.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur L'Atelier de JP

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading

Aller au contenu principal