Blue, Green, Black days …

Depuis quasi le début de la semaine, chez certaines enseignes, c’est le Black Fridays !

Pour d’autres, plus raisonnables, de sera du vendredi au dimanche minuit, suivi encore par un Cyber Monday (tant qu’il y en a, autant en abuser !)

Bref, ces quelques jours seront des jours de folie pour certains, renforcés encore par le confinement quasi généralisé du monde. Et se seront surtout les grandes plateformes qui en profiteront, d’Alibaba à Amazone, en passant par Bol et consorts.

Pourtant de nombreux commerçants ont aussi investis, contraints et forcés par les évènements, dans des systèmes de vente par Internet, via FB ou via des sites, parfois vite construits, pour eux aussi espérer liquider les stocks qui se sont accumulés dans leurs boutiques et arrières boutiques.

Face à cette déferlante consumériste, quelques voix discordantes, et c’est tant mieux : je parle ici du Blue et du Green Day.

En Belgique à tout le moins, des commerçants plus sensibilisés que d’autres aux aspects sociétaux et responsables de ce qu’ils vendent et à la manière dont ils vendent, les ont poussés à inventer ces nouveaux concepts.

Si celui du Blue s’apparente plus à un “blues” passager, dicté encore une fois par les circonstances inhabituelles que nous traversons, il est néanmoins le reflet de la détresse de ces commerçants et devrait nous inciter à les encourager, localement plutôt que de toujours favoriser les grands acteurs.

Pensez dont aux coûts cachés de ce que vous achetez : ça à l’air moins cher, pourquoi ? Parce que les travailleurs ne sont pas respectés, parce que les coûts de transports – qui se fichent de notre belle boule bleue – sont escamotés, parce que ces acteurs se moquent de faire traverser la planète à des produits inutiles et de faible valeur de durabilité, parce que ces acteurs ne paient pas les impôts qui permettraient aux états d’assurer le confort de leur population la plus précarisée !

Enfin, il y a les Green Days. Et ces jours là, je les aime bien moi.

Pourquoi ? Parce que ceux là favorisent le réemploi, la réutilisation, la réparation durable, l’économie circulaire, la durabilité.

Vous croyez que ce ne sont que des grands mots, des concepts à la mode ?

Dans une autre vie, j’ai été un spécialiste de ce que l’on appelle les valoristes, ces personnes qui considèrent que le déchet est une nouvelle matière première et, à tout le moins, que le déchet peut être ré exploité et ne pas (toujours) finir brûlé ou enfoui.

Un exemple ?

Et je pense aux appareils de notre ami Georges, qui redonne vie à des appareils modernes et anciens, dans une hybridation qui fait sens : d’une part le plaisir de garder (ou posséder) un appareil qui est un souvenir d’une autre époque (celle des pionniers) et d’autre part l’alliance de matériel moderne, plus adapté à notre temps (pour certains, plus habitués au monde digital) que l’on aurait jeté parce qu’abimé sans être devenu inutilisable..

En résumé, si vous cherchez à faire des achats, pour des cadeaux par exemple, pensez à ces alternatives qui ont – en plus – le mérite d’être originales …. et la Planète vous dit merci, en passant !

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