Olympus OM-D E-M1

Si vous vous en souvenez, j’ai déjà eu un Olumpus, OM-D. Il s’agissait du E-M5.

Je l’avais cédé à un ami photographe, qui l’apprécie pour sa compacité et sa légèreté outre ses qualités photographiques.

Pourquoi l’avais-je revendu ?

Pour deux raisons : la première, j’avais difficile de me faire à l’image qui n’est pas directement issue de ce que je vois, comme sur un réflex classique, mais bien une vision que me renvoie le capteur; la seconde, je voulais revenir chez Canon, ma marque habituelle.

Mais le Canon Eos 5 D Mark II, puis le Mark III, qui sont des appareils exceptionnels au niveau qualitatif ont eu raison de mes vertèbres abîmées !

Je garde toujours un full frame chez eux, le Canon Eos 6D mais il me fallait lui trouver un compagnon.

Et donc, comme je n’arrive pas (encore) à me décider, j’ai racheté un Olympus OM-D E-M1. Celui-ci était considéré comme le haut de gamme des Olympus OM-D E-Mxxx., dont les premiers exemplaires sont sortis en 2013. Depuis, ils en sont à la troisième mouture (OM-D E-M1 Mark III) et il reste un appareil d’exception.

Résumons : micro 4/3 pour la baïonnette, 16Mpx, topicalisé, silencieux, rapide, léger, très compact, avec un très beau parc optique, des menus pas toujours faciles à appréhender mais archi-complets, l’avantage de voir vos manipulations techniques en temps réels (pause longue p. ex.), stabilisé sur 5 axes, son viseur est large et très clair, autofocus rapide et très précis, écran tactile et orientable, boitier en alliage, fait pour durer et encaisser (un peu), toutes les commandes tombent naturellement sous les doigts.

Le capteur est un micro 4/3 offrant une définition de 16Mpx sans filtre basse-bas, qui donne d’excellents résultats dans la restitution de détails. En plus de la qualité d’image, l’autre force de ce capteur c’est son autofocus hybride. Il couple la détection de contraste des hybrides à la détection de phase des reflex, l’E-M1 se place au top de la compétition, à quasi-égalité avec les reflex pro type Canon 1D. C’est assez impressionnant sur les sujets en mouvement où l’OM-D E-M1 accroche parfaitement, en déplacement latéral, son sujet.

Attention cependant : c’est en mesure totale que le l’E-M1 est le plus rapide. En mode spot – mise au point sur un collimateur central – l’E-M1 peine parfois un peu, notamment en basses lumières ou sur des sujets très proches (moins de 50 cm), je viens de le tester sur un magnifique champignon et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises pour être net..

Presque un sans faute, comme le titrait Les Numériques dans leur présentation de l’appareil.

De plus, depuis l’annonce de la vente par Olympus de sa division photo à un groupe d’investissement, certains bradent littéralement leur boitier. et je vous avoue que j’en ai profité pour racheter celui-ci.

J’y ai monté un objectif Olympus 14-42 f3,5 – 5,6 pancake, ce qui le rend éminemment portable et discret.

Une remarque au sujet des objectifs, car je viens d’avoir la blague : les objectifs Olympus Zuiko comme les 12 – 60 ED ne fonctionnent pas sur cet appareil parce que se sont des 4/3 et lui un micro 4/3. La baïonnette n’est pas la même.

Il faut acheter une bague d’adaptation pour les rendre compatibles et comme je ne suis pas doué, sans doute, j’en ai acheté une qui ne fonctionne pas !

De fait, si je monte la baïonnette sur l’objectif et l’ensemble sur mon Lumix GX9, tout fonctionne mais si je le monte sur l’Olympus, j’obtiens juste un écran noir. Je pense que la bague n’est pas compatible avec l’Olympus mais je ne sais pas encore pourquoi, je creuse …

Hormis cet ennui, l’appareil fonctionne super bien et délivre de magnifiques images.

« Mais, me direz-vous, si vous êtes Canon, pourquoi ne pas avoir investi dans un boitier R ? »

Ben parce que mes fonds ne sont pas illimités et que le ticket d’entrée, chez Canon, Nikon, Lumix S, Sony et même Fuji est hors de prix !

Et ils ne sont pas encore accessibles en occasion. Celui-ci, oui et en toute franchise, ne tardez pas si vous en trouvez un car ils vont partir vite, le temps que les vrais amateurs de bons appareils ne se rendent compte de l’aubaine.

Je vais donc le tester car, comme je l’écrivais au début de cet article, j’hésite toujours entre lui et racheter un Canon Eos en format APC-S. Je songe notamment au 7D.

Pour des infos plus « techniquement » complètes, quelques liens : https://www.01net.com/tests/test-olympus-omd-e-m1-l-hybride-que-les-pros-attendaient-3881.html, https://www.lesnumeriques.com/reflex-hybride/olympus-om-d-e-m1-p17220/test.html

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