Bien débuter en argentique : le workshop avec un professionnel

Pas mal de personnes me posent la question : « où trouver de bons conseils pour débuter en argentique ? »

Si vous vous en souvenez, j’avais écris un article à ce sujet, vous recommandant quelques sites que je pense utiles et bien faits.

Mais le mieux, sans conteste, est de pouvoir apprendre sur le terrain avec un professionnel, qui va vous donner les conseils utiles et judicieux pour que votre expérience photographique soit pertinente : lire la lumière, les réglages des appareils argentiques selon les situations réelles (vous serez en immersion), le choix des films et, pourquoi pas, comment les développer.

Alors rassurez-vous, ce n’est pas moi qui propose ce genre d’expériences, mais Fred, d’Histoire de photos qui met en place ces sorties, sur Lille.

Si vous voulez en savoir plus, un petit tour sur son site vous donnera toutes les informations pratiques : Histoire de photos.

Croyez-moi, pour avoir déambulé avec Fred notamment à Tournai, vous apprendrez plus en quelques heures avec lui qu’en restant des heures devant votre PC à regarder des tutos.

Alors il me reste à vous souhaiter bonne balade et bonne découverte de ces appareils qui vous plaisent tant. Vous serez surpris de tout ce qu’on peut faire avec eux …

11 commentaires sur “Bien débuter en argentique : le workshop avec un professionnel

  1. Ping : Bien débuter en argentique : le workshop avec un professionnel – Petite Lune

  2. Le titre de cet article devrait-il être « Bien débuter en argentique » ou plutôt « Bien débuter en photographie » ? Parce les pistes évoquées ici n’ont à mon avis rien de spécifiques à l’argentique hormis le choix du film mais franchement, ça ne nécessite pas d’explications, juste un peu de jugeote… Quant au développement du film, les notices des films et révélateurs en sont la premiere étape. Je sais, qui lit encore les notices ?!

    L’avantage du procédé argentique est qu’il est assez simple à comprendre, bien plus que le numérique qui fait appel à des notions que bien peu maîtrisent.

    Pour la prise de vue, je ne vois pas en quoi ils diffèrent… Pour le coup. il faudra m’expliquer !

    Globalement, l’argentique est trop souvent présenté comme entouré d’une aura (c’est difficile, c’est la vraie photo, Rodinal, Tri-X, noir et blanc, HCB, etc), ce qui permet à beaucoup d’opportunistes de se présenter comme des experts et de faire passer beaucoup d’enormités comme des vérités. A ce titre, l’internet en est un condensé (y a bien longtemps que je ne perds plus mon temps à lire ces con.eries). Les gourous, en photo comme dans d’autres domaines, je m’en méfie comme la peste !

    Par contre, s’il on veut être exhaustif, il y a de réferences, des gens qui savent de quoi ils parlent, qui ont de décennies de photographie au compteur et qui ont écrit des livres qui sont a mon avis très suffisants pour ceux qui veulent tout savoir de l’argentique sans oeillères ni esbroufe: On commence par « The Craft of Photography » de Davis Vestal qui remet pas mal de pendules à l’heure et si l’on a toujours des questions sans réponses, on s’attaque à la trilogie « The Camera / The Negative / The Print » de Ansel Adams qui, à mon avis, est ce qui se fait de mieux. Sur un plan plus ludique, il y a aussi « La photo » de Chenz et Jeanloup Sieff : C’est parfois écrit sur un ton désinvolte mais ne nous y trompons pas, ces deux-là savent de quoi ils causent.

    Bien sur, il ne faut pas lire ces bouquins d’un seul trait mais commencer par ce qu’on peut mettre en application sur le terrain et juger du résultat sur pièce. Peu à peu, les pieces du puzzle vont se mettre en place et tout va sembler très logique au point d’aborder des pratiques un peu extrêmes (zone system, photo nocturne, IR, toy camera, etc) avec confiance.

    Cordialement,

    • Bonsoir Nic, Oui et non. Oui, il faut lire de bonnes références et non faire une sortie avec un photographe professionnel qui pratique réellement l’argentique, aussi dans ses activités, n’est pas sans intérêt. Il est là pour répondre, par la pratique, aux questions que ceux qui n’ont pas connu le film. Et les questions peuvent être nombreuses, parfois déconcertantes et en tous cas surprenantes venant de jeunes nourris à l’informatique. Je défend ce type d’approche. Et là c’est le professionnel qui fera la différence car lui n’a pas peur de renvoyer aux références livresques de qualité, elles sont le complément de son approche pratique. Mes amitiés.

        • Dernièrement, sur une brocante, alors que je lui vendais un compact des années nonante qu’elle avait murement choisi, une jeune fille m’a demandé où on mettait la carte. Quand je suis lui ai rappelé que c’était un argentique, il a fallut que je lui montre une bobine pour qu’elle fasse tilt. Et heureusement que c’était un de mes « films tests » car pour bien voir elle a tiré sur l’amorce pour sortir le film. Elle n’est pas la seule … Autre question déroutante « mais pourquoi il ne fait pas la mise au point ? » alors que le jeune homme avait demandé à voir un AE-1 muni d’un zoom 24 – 70. Je lui ai expliqué que cela ne viendrait que 15 ans plus tard, ou alors il fallait choisir un Eos 300. Ou encore, toujours avec un compact, « je fais comment pour changer l’objectif ? » Ben, tu bouge le bouton, là, et le zoom se met en route mais ici, pas question de changer d’objectif. Tu vois, ce ne sont que quelques exemples et Fred pourrait en citer d’autres encore. Car certains ont bien lu la règle du « funny 16 » mais de là à l’appliquer … Quand ce n’est pas un joyeux mélange entre les ouvertures (f à petits chiffres et grands chiffres) et leur corrélation avec la vitesse. En résumé, si, il y a du boulot et prendre le temps d’expliquer peut parfois être fastidieux. Bien amicalement Nicolas.

          • C’est bien ce que je dis. Tout ca n’a rien à voir avec l’argentique en soi mais avec le fait que l’on parle ici d’appareil photo de géneration ancienne ou qu’on me maitrise pas des notions d’ordre géneral applicables à la photo dans son ensemble (la règle du Sunny 16 ou le marquage des ouvertures pour reprendre tes exemples). Donne-moi une chambre de reportage et son flash presse-purée ou à l’inverse un appareil digital de la dernière géneration, et j’aurai des questions du meme tonneau à te poser. Ai-je besoin pour autant d’un « expert » ?

            Si expert il y a besoin en argentique, c’est pour bien poser les limites du procédé au regard de la photo digitale: On me mitraille pas à tort et à travers (36 poses maxi !), on ne change pas drastiquement la sensibilité du boitier en cours de film, on choisit son film en fonction de l’usage qu’on veut en faire (les photos de concert à la Pan F, c’est pas vraiment ça…), bref on est beaucoup plus discriminant qu’en numérique et ce, dès avant de mettre le pied dehors. Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? Chacun a son opinion.

            Encore une fois, l’argentique et la pratique qui s’y rapporte sont assez simples à comprendre. Encore faut-il se donner la peine de « soulever le capot », chose peu concevable, je l’avoue, pour des générations gavées d’automatismes (auquels ils ne comprennent géneralement rien mais la compréhension du monde est-elle encore une priorité ? Vaste débat).

            • Tout à fait, les sorties proposées permettent de comprendre l’argentique au sens large : utilisation de l’appareil, limite de celui-ci, comprendre la corrélation des réglages et, surtout, comment prendre le temps de poser sa photographie quand on commence à assimiler le tout. Plus que des « cours », c’est un accompagnement, un cheminement vers un autre moyen d’expression. Bien amicalement Nicolas.

  3. Bonjour, j’ai commencé l’argentique il y a près de 60 ans j’ai eu plusieurs appareils mais le meilleur souvenir reste le Nikon FM. Je n’ai plus aucune photo de cette époque, une inondation m’a noyé pellicules et photos. Je suis passé au numérique en 2002. Nostalgique j’ai fait une collection d’argentiques. J’ai fait quelques pellicules et je me rend compte que je n’ai pas le même rendu aujourd’hui car je les fais développer chez un photographe que lorsque je les faisais moi-même. J’utilise un Canon 500N avec un zoom 28-85mm. Le photographe me scanne les négatifs mais la qualité n’y est pas. Savez vous de quoi cela peut venir ? A vous lire, salutations.

    • Bonjour Pascal, ah, vaste question ! Plusieurs raisons sans aucun doute mais la plus vraisemblable est que le photographe qui développe vos photos n’est pas un « tireur », quelqu’un qui va prendre le temps d’exposer au mieux vos négatifs pour leur faire donner le meilleur. Sans doute aussi parce que le développement est automatisé et que le scan l’est aussi alors qu’à cet instant il pourrait peut-être encore améliorer les images. Les images sorties d’un film ne sont pas comme celles d’un capteur, qui enregistre tout en RAW (ou équivalent selon les marques) et qui permet dès lors d’aller chercher, avec le logiciel adéquat, les détails moins visibles. Si le développement n’est pas optimum, le scanner ne sait pas aller chercher les détails, pour autant que ledit scanner soit réglé aux petits oignons et non pas au rendement. Il va falloir que vous repreniez votre agrandisseur, vos spires, bacs et pinces … Bien cordialement.

    • Ah ça fait faire plaisir à Fred, qui essaie de faire passer le message à tous ces gens qui s’imaginent que quelques tutos, aussi bien fait soient-ils, vont répondre à leurs questions. Le terrain, la pratique, rien de meilleur ! Mes amitiés Phil.

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