Nikon bat l’AI à son propre jeu ! Photographes de tous bords, faites de même …

C’est un très bel article, lu sur Phototrend qui m’inspire cet article, je vous encourage à le lire.

Ce que je retiens surtout de cet article c’est qu’effectivement, la nature n’a pas besoin d’une quelconque “intelligence artificielle” pour nous montrer des choses étonnantes, qu’elles soient microscopiques ou monumentales, sa fantaisie innée supplée à la pauvreté de l’imagination de certains.

Depuis des millénaires elle sculpte les roches, façonne les paysages, enrichit sa palette de couleurs, pousse les fleurs ou les animaux à se parfaire pour offrir le plus beau des spectacles qui soit.

Mais il faut de la patience, du talent, quelques connaissances, de l’humilité pour le voir et le montrer aux autres.

Abonnez-vous à National Geographic ou Geo si vous en doutez encore, relisez “Vu du ciel” de Yann Artus-Bertrand, entre autre, pour vous en convaincre.

S’il faut reconnaître une vraie intelligence aux personnes qui inventent ces algorithmes, je pense aussi qu’il leur manque cette part d’intelligence émotionnelle qui fait ressentir les vrais besoins de l’humain, qui ne sont pas forcément qu’on lui mâche la besogne pour tout, qu’on réfléchisse à sa place, qu’on l’infantilise au point de considérer que seul un monde “irréel” ou “augmenté” peut répondre à ses besoins fondamentaux.

Ce dont les humains ont besoin, c’est de la solidarité, de l’entraide, de la tolérance, d’un monde où il fait bon vivre, où tout le monde a un toit sur la tête, mange à sa faim, s’instruit et peut aimer à sa manière.

L’humain est un animal grégaire, qui a besoin des autres pour s’épanouir et avancer. Il peut s’amuser, un temps, de fantasmagories, de monde irréel, mais pas s’en contenter.

Alors, oui, si l’AI permet de détecter plus vite et mieux des maladies, aider à résoudre des problèmes complexes.

Mais non à une AI qui viserait à supprimer des centaines de milliers d’emploi pour augmenter le capital de certains.

D’ailleurs, je me pose souvent cette question : si demain des milliers d’employés ou d’ouvriers se retrouvent au chômage parce qu’une certaine intelligence artificielle les remplace, qu’adviendra-t-il ?

Certes, les coûts sociaux seront réduits à la portion congrue mais qui va consommer s’il n’a plus d’argent ? Et qu’en sera-t-il de la différentiation des produits et services, toutes les intelligences artificielles s’abreuvant aux mêmes sources pour “enrichir” leurs connaissances ? Quelle sera la qualité décisionnelle de ces AI qui remuent toujours les mêmes thèmes pour aboutir à quel résultat ? Qui croira encore l’information distillée par des journaux ou autres médias quand on sait que le pire, manipulé, partagera avec le vrai, non contrôlé.

Si l’humain a eut l’intelligence de créer celles-là, c’est encore et toujours lui qui doit rester le maître du jeu et tout doit être mis en place pour cela perdure.

Et à notre échelle d’humbles photographes, allons chercher ses merveilles, captons-les pour les offrir aux autres et les faire rêver eux aussi.

Elles ne sont pas forcément au bout du monde car comme le chante Benabar, “C’est le complexe du sédentaire, Tête en l’air et pied à terre, Mais pour quelqu’un de tout là-bas, Le bout du monde, t’y es déjà” (in le Complexe du Sédentaire, album Le début de la Suite).

6 commentaires sur “Nikon bat l’AI à son propre jeu ! Photographes de tous bords, faites de même …

  1. Mettre les gens au chômage, c’est un risque assumé par les gouvernants complices et traitres en achetant la paix social avec de l’argent qu’on a pas. Quand les pays occidentaux ne trouveront plus preneurs pour leurs bons du Trésor ou leurs obligations d’Etat, on fera quoi ? La guerre à la planète entière ?

    Pour le reste… Pourquoi, d’après vous, les GAFAM dépensent des fortunes dans l’IA? Pour faire des belles images ou écrire des romans que personne ne lira? Ça, c’est la partie émergée de l’iceberg, la partie attractive qu’on met en avant et qui masque le reste. Tant qu’on reste la tête dans le sable à se quereller sur des problèmes qui n’existent pas…

    Bien d’accord avec vous, rien de tel que la nature pour se décrasser l’esprit !

    • Bonjour Nic, comme le dit aussi Philippe, il faut rester attentif et utiliser le bon de ces technologies, qui sont précieuses dans certains domaines.
      Pour le reste, oui, la nature reste cet havre de paix que nous devons préserver et qui nous ressource. Mes amitiés.

  2. Comme toute technologie, c’est l’usage que l’on en fait qui peut susciter d’extraordinaire espoirs ou d’immenses peurs. Il faudra s’habituer à vivre avec les deux.
    De grands progrès en médecine sont en cours, mais certains “systèmes politiques” ont des vues perverses sur cet immense champ des possibles. Y compris certains réseaux sociaux pour toujours mieux manipuler, contrôler, censurer…
    On ne pourra pas empêcher ni ralentir cette révolution encours. Autant en tirer le meilleur et en dénoncer les dérives.
    Bon weekend !

    • Bonjour Phil, tu as raison, pourvu que nos législateurs ne soient pas trop “largués” et régissent pour que seul le meilleur reste. Bon weekend à toi aussi.

  3. Je reviens du fond de mon jardin, belle matinée douce et ensoleillée d’un lendemain orageux. Un oiseau chantait sur branche de noyer. Un moment de perfection que nulle technologie de saurait atteindre.

    • Ah Denis, que j’aime lire ce genre de réflexion, merci ! Franchement, qu’ils deviennent zinzin tous ces geeks, nous, nous allons prendre l’air et voir de jolies choses, na. Bien cordialement.

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