Les photos oubliées …

Je pense l’avoir déjà écris, mais je suis toujours touché lorsque je découvre dans un appareil photo que je viens d’acheter qu’il contient encore un film, ou une carte mémoire.

Bien sûr, la première question qui me traverse l’esprit est : est-ce exploitable ? Car si c’est un appareil trouvé en brocante, chez un vide grenier, un magasin de seconde main je ne peux pas savoir si ce boitier n’a pas déjà été ouvert cent fois avec pour résultat de « griller » la pellicule qu’il renferme.

Et, seconde question, où en est ce film ? A la moitié des prises de vues, au début, à la fin ? Parfois l’appareil est équipé d’un compteur de vues, ce qui est une aide utile pour savoir où nous en sommes. Mais avec les boitiers qui abritent déjà de l’électronique, le fait que les piles soient mortes peut provoquer la perte de ces données (l’appareil se réinitialise avec les nouvelles piles).

Si c’est un ancien reflex, ou un ancien compact, en débrayant le film, on peut « sentir » lors du rembobinage si on est loin ou pas dans la pellicule et s’arrêter à temps pour ne pas « avaler » l’amorce. Avec les plus récents, qui avaient pour bonne habitude de vous assister dans le chargement et l’armement de votre film grâce à leur moteur, ça devient quasi impossible : ils rembobinent plus vite que leur ombre … quoique certains ont été programmé pour que l’amorce du film soit toujours visible lors du rembobinage, mais c’est loin d’être la majorité et quelques autres peuvent être programmé pour obtenir le même résultat (cf Fred dans Histoires de photo pour le Canon Eos 33 qui nous donne le code à utiliser).

Avec les moyens formats et les films en 120 ou autres, pas moyens, il faut aller jusqu’au bout de la pellicule dans l’appareil ou rembobiner immédiatement car on ne sait pas revenir en arrière, la bobine réceptrice dans le boitier devenant la nouvelle bobine du film.

Donc, selon que je « sens » que le film peut contenir des images, soit je le termine dans l’appareil (comme avec le Kodak 324) parce que c’est un format spécial que je ne retrouverai pas (ici du 126 en cassette), soit je sors le film et je l’installe dans un autre boitier que j’ai envie d’essayer, soit encore le film était en bout de course et je le porte au labo pour développement.

Car je pense que la majorité des photographes sont des curieux et pour ma part, je le revendique et j’ai envie de savoir ce qu’il pouvait y avoir sur le film. Ce qui me coûte souvent car comme expliqué plus haut, quelques films ont été voilés, la plupart sont très approximatifs.

Le cas des cartes mémoires est similaires. Certains oublient tout simplement que leur ancien APN contient toujours une carte, avec leurs précieux souvenirs, ou essais hésitants. D’autres ont cru bon de « formater » leur carte, croyant l’avoir « vidée ». Un simple programme de restauration de fichiers permet généralement de recouvrir ceux qui ont été « effacés ».

Dans le premier cas, j’essaie, si je peux identifier le vendeur, de l’avertir et je lui renvoie ses images (merci WeTransfer). Sinon, je parcours les images … que je vais partager avec vous, pour le plaisir des découvertes parfois insolites que je peux faire dans cet exercice de ma curiosité.

Attention, je ne garde pas les films développés, je reformate à fonds les cartes mémoires avec un programme qui détruit réellement les données. Autre chose que je m’interdis, je ne montrerai jamais les enfants (reconnaissables) qui sont sur ces films ou cartes, ni les situations qui pourraient être dégradantes (ce qui limite, croyez le, le nombre d’images à vous partager).

Si jamais quelqu’un reconnait ses propres photos, un petit mot à mon endroit avec le formulaire de contact et je me ferai un plaisir de lui envoyer (sous forme numérique, les films ayant été scannés).

Alors, pèle-mèle :

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