Le Yashica Electro 35 GTN

Décidément, il fascine toujours autant ce bel appareil sorti en 1975 et que, personnellement, je trouve splendide dans sa belle robe noire, quasi tout en bon métal bien costaud, qui sait se patiner avec élégance …

J’ai déjà touché un mot de ces merveilleux appareils, dans les articles que vous trouverez ICI et LA.

Mais je voulais y revenir, un peu frustré de n’avoir, me semblait-il, pas été au bout. Je vais donc tenter de corriger et reprendre le fil.

Même si je ne reviens pas sur l’histoire de la marque, que vous trouverez à l’article sur le très beau Yashica FR-1, j’estime utile de rappeler qu’en décembre 1965, Yashica présentait le premier télémétrique à commande électronique du monde, l’Electro 35, qui sera décliné en plusieurs variantes pour arriver au chiffre extraordinaire de 8 millions d’exemplaires vendus.

Petite griffe en passant : 8 millions d’exemplaires n’en font pas des appareils rares, quelle que soit leur déclinaison et donc rien ne justifie les prix ahurissants de ces derniers mois.

Bon, reprenons notre historique : en 1958 le fabricant sort son premier Yashica 35, suivit en 1959 d’un Yashica YL, lui-même suivit par un Yashica M, ou Minister, en 1960, qui sera une gamme à part entière.

La genèse se complique un peu avec l’apparition, toujours en 1960, d’un Yashica Lynx 1000, qui possède un posemètre au sélénium couplé cette fois (le précédant avait une cellule non couplée). Puis vint un Lynx 5000 en 1962, un fabuleux Yashica Lynx 14 en 1965 (cellule au CdS et surtout une optique de 45mm ouvrant à f1,4 – vous avez bien lu).

Enfin, pour en terminer avec cette gamme d’exception, plutôt destinée aux experts, en 1969 sortiront un Lynx 5000E et un Lynx 14E avec cellule à circuit intégré et des flèches dans le viseur pour ajuster l’exposition, mais sans automatisme..

Des flèches dans le viseur, comme un certain Electro 35, sortit lui en 1966.

Cette gamme va s’étoffer sur les vingt ans de son existence, mais nous pouvons retenir les grandes lignes qui ont fait sont succès :

  • Un obturateur Copal Auto qui assure un automatisme à priorité à l’ouverture dont les vitesses vont de 30 secondes à 1/500eme de manière linéaire. Ceci implique que toutes les vitesses sont possible, pas seulement par fraction, et donc l’exposition est très précise.
  • Un objectif Yashinon DX 45mm ouvert à f 1,7, avec 6 lentilles en 4 groupes. Il reste identique tout au long de la production en dépit de la notation « color » à partir du Yashica Electro 35 G.

Donc, en 1966 apparait le Yashica Electro 35, premier du nom. Une légère évolution du modèle viendra en 1968 avec le Yashica Electro 35 G qui finalement arborera le mot « color » sur la bague avant de son objectif, sans rien y changer d’autre.

Enfin si, au fil de l’évolution du Electro 35G, le dos du modèle va évoluer, passant d’une ouverture par tirette en bas de la semelle à celle plus classique en tirant sur la molette de la bobine de rembobinage.

La version « pro » de cet appareil devient noire et s’appelle Yashica Electro 35 Professionnal, le noir faisant sérieux … pour l’anecdote. Retenons surtout que la cellule de cet appareil montait jusqu’à 1000 Asa contre 500 pour les modèles 35 et 35G.

En 1969 sort la version Electro 35 GS, qui reprend le réglage de la sensibilité à 1000 Asa du modèle « professionnel ». La version noire s’appellera Electro GT.

Dès ce modèle, les Yashica Electro 35 seront assemblés aussi à Hong-Kong et non plus seulement au Japon. Les petits malins qui aiment trouver des excuses pour faire monter les prix profitent de ce dédoublement géographique bien que l’assemblage fait au japon et Hong-Kong fut rigoureusement identique ! Ne vous laissez par embobiner à ce sujet.

C’est donc en 1975 qu’apparait l’Electro 35 GSN et sa version noire, l’Electro 35 GTN. Il porte dorénavant une griffe porte-flash avec contact central.

Soyons clairs : l’Electro 35 GSN et l’Electro 35 GTN sont identiques. Le premier est en livrée chromée et noire, le second est tout noir parce que destiné au « pro ». Mécaniquement et électroniquement, rien ne change.

Citons encore, dans la gamme en 1970, l’Electro 35 CC, plus compact avec un objectif 35mm ouvrant à f1.8, qui deviendra en 1973 l’Electro CCN, suivi en 1975 par l’Electro MG-1, puis enfin, l’Electro 35 GX, tout aussi compact, équipé lui d’un 40mm ouvrant à f1.7, une petite merveille aussi, mais c’est une autre histoire !

Pour mémoire, une des innovations majeures de Yashica fut son obturateur Copal entièrement électronique dont la vitesse est contrôlée par un électro-aimant. C’est qui a donné la dénomination Electro de la gamme.

C’est un obturateur à lames, silencieux (5 lames). Il atteint le 1/500 seconde au plus rapide et peut fournir des vitesses d’obturation jusqu’à quatre minutes à f/16 au plus lent.

Ah oui, un obturateur à lames a encore un autre avantage, celui de se synchroniser à toutes les vitesses lors de l’utilisation d’un flash électronique.

Le diaphragme est placé non pas dans l’appareil mais dans l’objectif, ce qui diminue quasi complétement les vibrations, déjà de part la conception avec des lames puisqu’il a un déplacement centripète et non pas linéaire comme les obturateurs à plan focal (horizontal ou vertical)

Pour la petite histoire, il faut savoir que cette technologie était partagée par des appareils … Polaroïd Land ! Ainsi, le Polaroïd Land 120, présenté en 1960, était fabriqué au Japon par Yashica.

Pour régler l’exposition correcte, il faut tourner la bague des ouvertures jusqu’à ce qui ni la lampe rouge, ni la lampe orange ne s’allument. Ces lampes sont visibles à la fois dans le viseur et sur le capot supérieur. A côté de celles-là, une flèche indique même dans quel sens tourner la bague pour obtenir l’exposition correcte.

Si le temps d’exposition risque d’être long (= risque de flou de bougé), la lampe orange s’allume, vous signalant qu’un bon point d’appui est nécessaire (un trépied, un mur où vous adosser, …).

De même, vous pouvez vérifier l’état de la pile en appuyant sur un petit bouton rouge, à l’arrière du boitier. Une lampe verte s’allume alors dans le compartiment du compteur de vue.

Rappelez-vous, ces appareils embarquent de l’électronique dès 1965 et sur la troisième génération d’Electro 35 (1970, avec l’Electro 35 GS ou GT en noir), tous les contacts électriques sont plaqués or pour augmenter l’efficacité du flux de courant et pour empêcher la formation d’oxydation. Ils ont ainsi été surnommés les « Gold Mechanica ». Le G est couleur or et le symbole atomique aussi alors que les autres inscriptions sont en argenté.

Le déclencheur est fileté, pour accepter, le cas échéant, un déclencheur souple. L’appareil possède encore un retardateur d’environ 8 secondes. Notons encore que le déclenchement est franc, très doux et peu bruyant, tout comme le ré armement.

Ça va faire grincer des dents, mais il est plus silencieux qu’un Leica M6 par exemple !

Il y a une position de blocage du déclencheur, qui permet d’armer l’appareil et de le transporter sans risque de déclenchement intempestif.

Un mot de nouveau à propos de l’objectif : un magnifique Yashinon DX ouvrant à f1,7 construit avec 6 éléments en 4 groupes, muni d’un filetage pour accepter des filtres en 55mm et d’autres accessoires. Cette objectif a subi un traitement spécial pour atténuer le flare et augmenter le rendu. Pour rassurer les clients qui utilisaient de plus en plus des films couleurs, Yashica a ajouté le mot « color » sur l’objectif à partir de l’Electro 35 GT

Il est muni d’une bague de mise au point confortable et une échelle de profondeur de champ. La distance de mise au point minimale est de 0,8 mètre. Il possède un sélecteur de mode pour basculer sur le mode de priorité à l’ouverture automatique, le mode bulb et le mode de synchronisation du flash.

Pourquoi un 45mm ? Un objectif « normal » est défini comme ayant une distance focale égale à la diagonale du film, qui est de 43,2 mm sur un film 35 mm. Ainsi, tout ce qui va de 40 mm à 45 mm est normal, les objectifs 35 mm étant un peu larges et les objectifs 50 mm un peu étroits.

Encore un point important à souligner, le viseur, qui s’adapte pour compenser la parallaxe lorsque l’on tourne la bague de mise au point. Très clair, il permet de faire la mise au point même par faible luminosité. Un vrai confort d’utilisation.

Pour la quatrième génération, celles des Electro 35 GSN et GTN (apparus en 1973), s’ils étaient similaires à la génération précédente, ils ont finalement reçu un sabot avec une prise flash et un contact central, quoiqu’ils aient gardé la prise PC pour une rallonge flash.

Tiens au fait, on parle toujours de PC pour Connecteur Photo-Flash. Le terme « PC » vient de Prontor Compur, le célèbre fabricant d’obturateurs allemands qui a le premier introduit ce connecteur, qui est devenu une norme dans l’industrie photographique.

L’Electro 35 GTN était le porte drapeau de la gamme, avec une amélioration de la sensibilité de la cellule, poussée à 1000 Asa et toujours ces fabuleux obturateur électronique et objectif ouvrant à f1,7

Que dire encore de cet appareil ?

Ah oui, la pile pour alimenter la cellule, initialement au mercure, était une TR 164 qui n’existe plus. Le voltage de 5,4v est compliqué a retrouver mais l’électronique, encore balbutiante, autorise un léger « survoltage » sans répercussions notables sur la précision de la cellule.

Mais il faut un peu « bricoler ». Personnellement, j’utilise une CR123 à laquelle j’ajoute deux LR44. J’ai un voltage de 6v mais ça fonctionne parfaitement bien.

L’appareil n’a pas de mode manuel. Vous serez en mode priorité à l’ouverture la plupart du temps. Vous réglez l’ouverture sur l’objectif et l’appareil photo sélectionne automatiquement la vitesse d’obturation en fonction de l’ouverture, de la lecture du compteur et du réglage Asa. Ou vous optez pour le mode A et le Yashica fait tout le travail (sauf la mise au point, l’autofocus sera pour plus tard, hien !) et il le fait très bien …

Hmm … quand j’écrivais « pas de mode manuel », il y en a pourtant un mais limité au 1/30s, celui de la synchro flash, ou la position B (Bulb).

Si vous deviez tomber en panne de piles, le Yashica déclenche toujours, au 1/500s.

N’oublions pas qu’il s’agit d’un appareil télémétrique. Celui-ci est clair, avec un patch de mise au point en diamant au centre du viseur (en jaune). Les lignes de guidage du 45mm sont lumineuses et le grossissement du viseur est de 0,8 fois.

Si le soucis majeur des anciens télémètres est de ne pas voir exactement ce que l’on vise, en raison de la faible distance entre la fenêtre du télémètre et l’objectif, ici, le télémètre du GTN est non seulement entièrement couplé (c’est-à-dire que la mise au point du télémètre focalise l’objectif), mais il dispose également d’une compensation de parallaxe intégrée. Avec le Yashica, au fur et à mesure que vous vous rapprochez, le quadrillage du viseur se déplace en fait pour compenser la quantité de parallaxe. Ce qui, vous en conviendrez, améliore vraiment la qualité de prise de vue.

La cellule est une CdS, placée au dessus de l’objectif, à droite du télémètre, non TTL. Le voyant rouge OVER signifie que vous êtes à 1/500 seconde ou plus. Le voyant jaune SLOW signifie que vous êtes au 1/30 ou plus lent… bloquez votre respiration si vous êtes à main levée !

En cas de contre-jour, vous devrez jouer avec le sélecteur des Asa, voire ajouter un filtre pour compenser car il n’y a pas encore de verrouillage de l’exposition (AE).

Autre point utile à savoir avec cette cellule qui n’est pas montée sur l’objectif, en cas de filtre (pour rappel, diamètre 55mm), il faut que vous compensiez sur la grille des Asa car la cellule ne peut pas « voir » le filtre.

Tous les réglages se font, in fine, sur l’objectif : la distance, bien évidemment mais aussi le retardateur, une petite tirette que vous poussez et qui se déclenche lors que vous appuyez sur le déclencheur; l’ouverture qui va, rappelons-le, de f1,7 à f16, doublée de symboles qui vont du grand soleil (f16) vers le « nuageux » (f4) à gris (f1,7) pour ceux qui hésiteraient encore où, à l’époque, venaient d’appareils mon « sophistiqués » et qui utilisaient ces pictogrammes pour se repérer; enfin, les trois derniers repères sont la position du flash, de la pause B et de l’automatisme (A).

Hormis la bague des distances, très fluide, le reste est à « crans » bien marqués, qui ne se dérèglent pas sans effort (en gros, il faut vraiment le vouloir pour que les données changent, elles ne le font pas toutes seules).

L’appareil que j’ai racheté pour faire cet article m’a été livré avec son étuis et sa sangle d’origine. Autant le « sac » d’un Electro 35 G est en cuir, celui-ci est en plastique mais 40 ans plus tard, toujours vaillant et en parfait état. La lanière est à minima, même si un réglable de la longueur est possible et vu le poids de l’engin, elle n’est pas très agréable en fin de journée si vous le portez autour du cou.

A remplacer par une de meilleure qualité en usage intensif, par exemple en photo de rue, où il excelle.

D’abord, rappelez-vous, il est très silencieux, ce qui est toujours en avantage pour ne pas se faire remarquer. Ensuite, son objectif très lumineux possède une table de profondeur de champ, toujours très agréable pour fonctionner en « zone focus » (prédétermination de la zone à photographier) même si son télémètre est très rapide et confortable. Enfin, son look intrigue ceux que vous avez capté et s’ils vous ont vu, bien souvent ils parleront avec vous de cette belle machine, qui leur rappelle quelque chose et vous voilà parti pour parler photographie argentique, au point qu’ils oublieront souvent qu’ils sont dans la boite ! (expériences vécues sur les marchés, notamment en Alsace, ou dans la rue, à Mons).

Bref, tout serait il parfait au pays du Yashica Eloectro 35 GTN ?

-« Ah mon bon monsieur, ma bonne dame, la perfection, ça n’existe pas ! »

En effet, outre – parfois – la difficulté (toute relative) à y mettre une bonne combinaison de piles neuves, il y a un autre soucis plus grave, surnommé « le tampon de la mort ».

Brrr … triste surnom d’un petit morceau de caoutchouc qui peut vous pourrir la vie en perdant la sienne …

De quoi s’agit-il en fait ?

C’est un petit tampon qui se trouve sous le bouton du déclencheur, qui avec le temps et surtout le fait que l’appareil n’ait pas été entreposé dans de bonnes conditions, se dégrade. Lorsqu’il est mort, impossible de déclencher et l’appareil ne répond plus.

Mais je vous livre ici une série de vidéo très bien faites qui vous permettront de sauver votre appareil car il en faut plus, bien plus, pour « tuer » un Yashica Electro 35.

Juste être minutieux, calme et prendre le temps de le faire consciencieusement …

Donc, si vous trouvez un dont le compartiment de pile n’est pas oxydé mais qui ne déclenche plus, il s’agit peut-être de ce soucis. Négociez pour l’avoir à un prix le plus bas possible (finalement, il ne fonctionne pas cet appareil !) et dites-vous que vous pourrez vraisemblablement le ramener à la vie sans trop de tracas.

Car parlons-en du prix. En 2019, le premier que j’ai acheté m’a coûté 35€, en version GSN, puis 40€ en version GTN.

Aujourd’hui, j’en vois qui se négocie à plus de 200€ !

Vous connaissez mon aversion pour ces prix de dingues. Vous devriez encore pouvoir en trouver autour des 50€ maximum, en état de fonctionnement parfait, mais il vous faudra chercher, ou avoir de la chance

Petite video d’illustration

Pour le mode d’emploi, c’est par ICI et LA

Des références : un incontournable en français, celui de Monsieur Suaudau : http://www.suaudeau.eu/memo/pratique/tel_yas.html, http://35mm-compact.com/compact/yashicaelectro35gx.htm, http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-1377-Yashica_Electro%2035%20GSN.html, https://mgroleau.com/photo/japon/yashica/yashica_electro35.html, https://francoislegeait.blogspot.com/2015/11/yashica-electro-35-gt-une-occasion-en-or.html, https://35mmethnography.wordpress.com/2014/12/15/le-yashica-electro-35-g/, http://rangefinder.free.fr/Electro35GSN.html en français, https://www.imagingpixel.com/p/yashica-electro-35-gtn.html, http://camera-wiki.org/wiki/Yashica_Electro_35_GTN, https://www.kenrockwell.com/yashica/electro-35.htm, l’autre site incontournable http://www.yashica-guy.com/document/chrono.html, http://www.brokencamera.club/blog/2016/5/17/yeshiva-35-gtn, https://www.stevehuffphoto.com/2011/05/06/is-the-yashica-electro-the-best-deal-in-rangefinder-photography-by-ricky-opaterny/, http://photoethnography.com/ClassicCameras/YashicaElectro35GS.html en anglais

6 commentaires sur “Le Yashica Electro 35 GTN

  1. Bonjour JP, et merci pour cette description détaillée, qui m’a décidé à me procurer un de ces jolis appareils. C’est chose faite, et, révisé, j’en suis très content.
    Seul petit bémol pour moi : la course du déclencheur qui est très longue, et augmente un peu le risque de bougé parce qu’on a peine à savoir quand, au juste, il va déclencher. Il faudra que je lui trouve un bouton de déclenchement, si j’en trouve un aux bonnes dimensions !

    • Bonjour Valerian, je suis content d’avoir pu, modestement, vous aider à faire ce choix. Non seulement c’est un bel appareil mais c’est un bon ! C’est vrai que, comparé aux appareils modernes, la course du déclencheur semble longue. Mais elle ne l’est pas plus que sur les Canonet, les Minolta Hi-Matic, les Ricoh 35, etc. Les « soft release » modernes s’adaptent parfaitement car le diamètre est celui des anciens déclencheurs souples. J’en avais monté un (trouvé sur une grande plateforme chinoise) sur le Canon P et le Zorki 4. Si cela ne diminue pas la course, ça donne un bien meilleur « feeling » lors de l’appui sur le bouton et donc augmente le confort.
      Il me reste à vous souhaiter d’excellents moments avec votre GTN. Bien à vous.

  2. Bonjour JP,
    Merci pour votre réponse. Je n’attendais pas une réponse si rapide. Merci beaucoup, c’est très aimable.
    Je suis en train de faire quelques photos avec pour vérifier que le posemètre calcule correctement en condition optimale de lumière (sans flèches allumées).
    Je dois aussi changer la pile pour vérifier si cela a une influence mais le voyant de contrôle des piles s’allume bien vert donc elle semble si ce n’est neuve du moins opérationnelle.
    Ce qui me surprend en effet c’est que la flèche « over » rouge s’allume très vite (à mi pression du déclencheur) alors que la flèche orange « slow » est bien moins sensible. Il faut presque que j’arrive au bord du déclanchement pour la voir apparaître.
    Vous pensez qu’il vaut mieux que je décline l’offre d’achat de cet appareil. Il est vrai que je me sers très peu du pied, que je pratique surtout la photo de rue de jour mais ce soucis de calcul de vitesse lente est un inconvénient pour travailler avec un obturateur fermé à 16 ou 11 pour avoir une bonne profondeur de champ. Le soucis c’est que la flèche m’indique « slow » lorsque je déclenche presque, et que si je vais au bout du déclencheur, l’obturateur reste ouvert le temps de la pression de mon doigt. (je vais retrouver de beaux ratés sur mes négatifs.
    Merci pour vos conseils,
    Bonne journée à vous.

    • Bonjour Antoine, ces appareils sont incroyablement solides mais ils ont souvent été sollicité et il est difficile de trouver quelqu’un capable de les réparer, surtout leur électronique, antédiluvienne. De plus, ils ont été produit en millions d’exemplaires, alors, prenez)-en un bon. Du GS au GTN, ils se valent tous. Vous risquez de le regretter ensuite et le budget consacré à un mauvais appareil est un budget perdu pour le bon. Mes amitiés.

  3. Bonsoir,
    Merci pour la description précise de ce bel appareil. Je suis sur le point d’en acheter un que j’ai à l’essai en ce moment mais il y a une chose que je ne comprends pas dans le mode AUTO. Lorsque la flèche orange « slow » s’allume et que je souhaite quand même déclencher et bien l’obturateur reste ouvert le temps de la pression de mon doigt (1,2,3,4…secondes). Je pensais que l’appareil calculait aussi des temps de pose sous les 1/30sec. Comment alors travailler avec un trépied avec une exposition correcte si c’est la pression de mon doigt qui détermine le temps d’exposition? Est ce normal sur cet appareil? Que faire pour palier ce problème?
    Merci pour votre réponse, j’espère avoir été clair des mes explications.
    Amicalement,
    Antoine

    • Bonjour Antoine, normalement, lorsque vous appuyez sur le déclencheur, en position A, effectivement c’est l’appareil qui calcule le temps d’exposition « tout seul ». La flèche vous indique juste que vous êtes susceptible d’être en sous exposition et que : 1. un flash peut être utile, 2. un trépied aussi si vous n’utilisez pas de flash et le calculateur va déterminer le temps de pause nécessaire à la photo. Je crains que l’exemplaire que l’on vous a prêté n’ait un soucis avec son posemètre et/ou son obturateur. Avez-vous mis des piles neuves, parfois ça peut aussi influer la réaction de l’obturateur électronique ? L’idéal serait de comparer avec un autre Electro 35 (du GS au GTN). Je n’en ai plus sous la main pour le faire malheureusement. Ai-je pu répondre à vos questions ? Bien cordialement.

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