Le Yashica Electro 35

Je ne vais pas refaire un papier complet sur cet appareil, que je vous ai déjà présenté en parlant de l’Electro 35 G et de l’Electro 35 GTN

Juste vous montrer le petit dernier récemment acquis, lui aussi, sur une brocante et qui, pour une fois, n’a pas nécessité de gros travaux de nettoyage, juste un bon rafraîchissement

C’est un Electro 35, premier du nom, apparu en 1966.

C’est donc lui, après la belle gamme des Yashica Lynx, qui va inaugurer ce qui fera le succès de la gamme Electro, pendant près de vingt ans, à savoir :

  • Un obturateur Copal Auto qui assure un automatisme à priorité à l’ouverture dont les vitesses vont de 30 secondes à 1/500eme de manière linéaire. Ceci implique que toutes les vitesses sont possible, pas seulement par fraction, et donc l’exposition est très précise.
  • Un objectif Yashinon DX 45mm ouvert à f 1,7, avec 6 lentilles en 4 groupes. Il reste identique tout au long de la production en dépit de la notation « color » à partir du Yashica Electro 35 G.

Une légère évolution du modèle viendra en 1968 avec le Yashica Electro 35 G qui finalement arborera le mot « color » sur la bague avant de son objectif, sans rien y changer d’autre.

Toujours très bien construit, cet appareil, 55 ans après sa sortie, fonctionne encore sans soucis notable.

Il faut juste pouvoir bricoler un peu pour remplacer les piles au mercure et ce qui fonctionne très bien, c’est une pile CR123 plus 2 LR44 pour réanimer la cellule et l’obturateur électronique. La légère surtension est très bien acceptée par le boitier (6v au lieu de 5,6v).

En effet, contrairement au Yashica Lynx 5000, 5000E, la pile permet le fonctionnement de l’obturateur qui, sans elle, ne déclenche qu’au 1/500s, en dépannage.

Rassurez-vous, l’appareil n’est pas gourmand et vous irez une bonne année avec ces piles, surtout si vous pensez à le remettre sur la position de verrouillage après vous en être servi (la bague autour du déclencheur, à mettre sur L).

Comme j’ai reçu entre temps le Minolta Hi-Matic 11 série 3 circuit, je me suis amusé à vous les présenter côte à côte (dernière photo).

C’est là qu’on s’aperçoit que le Minolta est un peu plus compact (environ 1cm de moins en longueur))

A l’arrière, un petit espace est prévu pour loger un morceau de la boite du film, pour se souvenir de ce qu’on lui a donné à manger.

Les commandes sont toujours onctueuses, étonnement peu bruyantes. Nous pourrions juste lui reprocher que la sensibilité de la cellule ne dépasse pas les 400 Asa mais les films de l’époque n’étaient pas rapides.

Retenons surtout son exceptionnel objectif, un 45mm ouvrant à f1,7, qui vous servira bien si vous l’entrainez dans les rues, où il excelle, non seulement comme « capteur » de vie mais aussi comme moyen de communication si jamais la personne que vous prenez en photo s’en aperçoit : pour l’avoir vécu plus d’une fois, notamment avec le GTN, les personnes prennent le temps de venir voir l’appareil, qui leur rappelle parfois des souvenirs (pour les plus anciens) et parlent alors de la photographie à l’ancienne et sont souvent surprises de voir que quelques uns raniment ces belles machines;.

Alors que les prix des GSN/GTN s’envolent, l’Electro 35 reste dans des prix raisonnables, tout en présentant de beaux arguments qui le rendent encore et toujours compétitif, à commencer par son prix : comptez souvent un peu moins de 50€ pour un exemplaire en très bon état, avec sa sacoche en cuir)

Et s’il vous arrivait d’en trouver un un peu fatigué, voici une video qui devrait vous intéresser :

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