Le Ricoh LX-55W

Voilà, c’est le dernier acheté sur la brocante sonégienne. Un petit Ricoh « weather resistant » dans sa pochette d’origine et avec sa dragonne.

Il ressemble un peu à une savonnette, le compartiment des piles est propre et son objectif est un 34mm. Une petite négociation sur le prix et hop, il rejoint la moisson du jour.

Rentré à la maison, petite séance de nettoyage (je n’aime pas l’odeur de cigarette) et j’insère deux piles AA très classique dans le compartiment. Le cache objectif coulisse et hop, l’appareil se réveille sans souci.

C’est de bonne augure…

En fait, j’ai acheté ce petit appareil pour au moins deux raisons : il était complet avec son petit sac et sa dragonne d’origine et ensuite, le mot « panorama » avait éveillé ma curiosité. Si j’ajoute à cela le fait qu’il soit « weather résistant », je ne pouvais pas le laisser seul dans sa grande caisse, non ?

C’est donc un petit « point and shoot » qui a vu le jour en 1994 au Japon. Il a aussi existé en version dateur (LX-55W Date) qui ne sert plus à rien car il ne va pas plus loin que l’ année 2020, ce qui est déjà exceptionnel en soi.

Comme souvent à l’époque, il partage nombre de ses composants (objectif, obturateur, forme du boitier, p. ex.) avec d’autres petits Ricoh mais il a un petit plus, deux même.

Résistant aux éclaboussures et la poussière, c’est typiquement le type de petit appareil que vous emporterez partout sans crainte. Attention, il n’est pas étanche au sens où vous ne pouvez pas l’immerger.

Et il vous propose un mode panorama, une fonction anti yeux rouges et un retardateur.

Avec lui, pas besoin de se farcir un mode d’emploi de 400 pages : il est tout automatique ! Le chargement est motorisé, le réglage de la sensibilité passe par la lecture code DX, la mise au point et l’exposition sont automatiques. Il possède un flash intégré qui équilibre bien ses interventions et vous avez même un système de réduction des yeux rouges pour que votre famille ou vos amis ne ressemblent pas à des lapins effrayés. En fin de film, il rembobine lui même la pellicule. Bon, faudra quand même que vous la portiez au labo !

Vous visez, il prend les photos, on ne peut faire plus facile ni simple. Et il le fait bien.

Le tableau de commande est réduit mais efficace : un déclencheur doux, le petit bouton du retardateur (10 secondes), le minuscule bouton pour rembobiner à mi-bobine, un compteur de vue (qui revient automatiquement à zéro), le bouton pour choisir entre photo normale ou panoramique, c’est tout.

Son objectif, un 34mm ouvrant à f4,5 (3 éléments en 3 groupes), protégé par la porte coulissante, a bonne réputation.

Petit particularité néanmoins, il est à f4,5 quand il déclenche au 1/50s mais il passe à f11,2 quand il le fait au 1/100s. Couplé avec la lecture DX qui sélectionne la vitesse des films (de 100 à 400 Asa), le boitier fait du bon travail pour vous sortir de belles photos.

Vous risquez plus des flous de bougé que de netteté

Pour la fonction panorama, lorsque vous ouvrez l’appareil, le petit bouton au dessus, qui permet de commuter entre le mode normal et panorama, fait glisser un cache qui réduit et allonge le cadre de visée.

Si vous regardez la video ci-dessous, c’est bien visible (à partir de 4′ 20″).

Pour la réduction des yeux rouges, il faut appuyer sur le petit bouton sous le flash, ce qui allume une diode sensée empêcher le phénomène de se produire.

Bref, que retenir de ce petit appareil au look sympa ?

Comme je l’écrivais, celui-là, vous n’aurez pas peur de le sortir, il est fait pour résister à beaucoup d’aléas. Il est facile, léger, peut-être un peu gros pour se glisser dans une poche, mais certainement dans un petit sac.

Un petit compagnon qui ne devrait pas vous coûter plus de 15€ et ne vous demandera que 2 piles AA pour fonctionner. Pas de folles dépenses avec lui. En tout cas, moins cher et mieux fini que la plupart des jetables qu’on nous propose actuellement.

Bonnes photos.

Un petit peu de technique :

Date de sortie : octobre 1994
Objectif Ricoh 34 mm f/4,5, 3 éléments en 3 groupes
Mise au point fixe
Obturateur de 1/50 s. et 1/100 s.
Ouvertures de f4.5 et f11.2
Plage de vitesse du film de ISO 100 ou 400 (système DX-Code)
Botier résistant aux éclaboussures (JIS Classe 4), Flash automatique, Réduction des yeux rouges, Retardateur, Panorama commutable
Source d’alimentation : pile de type AA X 2 (alcaline ou manganèse)
Dimensions : 123 mm X 67 mm X 48 mm
Poids : 250 g (sans piles)

Quelques références, comme d’habitude : http://camera-wiki.org/wiki/Ricoh_LX-55W, https://cameragocamera.com/2016/01/17/ricoh-lx-55w/ en anglais.

2 commentaires sur “Le Ricoh LX-55W

  1. Toujours un plaisir de lire ces essais d’appareils chinés un peu partout! Par contre, je serais preneur d’un article reprenant tes astuces de nettoyage, que ce soit pour les « point and shot » tout plastique que pour les vieux de la vieille plutôt métal (ou bakélite ou encore plus exotiques)!

    • Bonjour Gaël, merci de tes commentaires. Et tu proposes une bonne idée, j’y planche, promis. Si cela peut éviter des erreurs (de celles que j’ai commises et qui ont ruinés un compact), je suis partant. Bien à toi.

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