Journal d’un dé-confinement. Acte III

Encore une semaine passée dans un semi-confinement.
Car donc, depuis le 11 mai, certains commerces avaient pu ré-ouvrir. Ce qui a pu donner lieu, en certains endroits, à de véritables et dommageables scènes dignes des soldes en début juillet : des files, des files devant certains commerces ! A croire que beaucoup n’avait plus rien à se mettre sur le dos ou aux pieds …
Bref, cette semaine qui va commencer sera celle de la troisième partie du dé-confinement : dès le 18 mai, les écoles (sous certaines conditions et pas pour tous les enfants) vont accueillir leurs élèves, les coiffeurs leurs clients, les esthéticiennes aussi; nous pourrons toujours rencontrer les 4 mêmes personnes que celles sélectionnées le 11 mai; certaines activités récréatives pourront se faire, à l’extérieur, à plus de deux, … en respectant toutefois des règles qui s’apparentent à un parcours du combattant ou – pire – semblent tout à fait irréalisables ou irrationnelles, comme celle qui consiste à “conseiller fortement” le port du masque mais à ne jamais l’imposer … (notez que lorsque l’on voit certaines personnes utiliser le leur, on est en droit de se demander si ça sert encore à quelque chose)
Ce sera donc l’occasion de continuer notre journal du dé-confinement, acte III
Bon, vous l’aurez constaté, cette période ne m’a pas inspiré … honnêtement, à part vous remettre des photos de files devant certaines enseignes, il n’y avait pas de quoi s’emballer.
Il restait un (faible) espoir, la réouverture – sous conditions – des marchés. Pour mémoire, cette forme de vente est la plus ancienne connue, où que ce soit dans le monde et c’est la – quasi – dernière à pouvoir se remettre en route. Franchement, je pense que les maraichers avaient raison de se plaindre que les grandes surfaces, espaces confinés par excellence, puissent ré-ouvrir avant eux, qui sont au grand air. Mais que voulez-vous, la fédération nationale des commerçants ambulants à moins de poids que la toute puissante Comeos (fédération du commerce et des services – FEB).
Bref, ce dimanche matin (24/05), direction le marché de Mons. La suite en images …