Le Panasonic C-2300ZM

Au détour d’une caisse, un petit appareil avec un viseur immense me fait de l’œil.

Un élastique autour maintient son mode d’emploi, tout contre. Je regarde de plus prêt, et découvre une étiquette, collée à l’arrière, avec les coordonnées d’un de ses propriétaires, reprises aussi sur le mode d’emploi (avait-il peur qu’on lui vole, de le perdre ?).

A part ça, le compartiment à piles est propre mais je n’en ai pas sur moi pour les tester, le vendeur non plus. Petite négociation et le voilà dans mon sac à dos.

De retour à la maison avec ma moisson du jour, passage par le nettoyage rituel et j’y glisse une CR123 : chouette, tout fonctionne.

Soyons de bon compte, ce n’est pas un appareil qui va révolutionner l’histoire de la photographie.

Son design est classique (il ressemble assez au Canon Prima Zoom 85N), avec le viseur au milieu et les touches de commande du zoom sous les doigts de la main gauche)

Il se place entre le Panasnic C-3000 ZM présenté en 1988 (sorti en 1991) et le Panasonic C_2200 ZM, sorti en 1992, dont il reprend l’architecture générale, en y ajoutant les commandes de zoom sur la façade.

Panasonic C-2200 ZM
source : Collection-appareils

Pour le reste, je n’ai pas trouvé grand chose à son sujet.

Petit tour dans le mode d’emploi, pour mieux vous le présenter …

Cet appareil est sorti en 1992. Il est équipé d’un zoom 28 -70 ouvrant à f4,7 et f8, avec une distance minimale de mise au point de 80cm. On commence par un grand angle pour finir avec un -petit – télé.

Du grand classique de ces années-là.

Un grand viseur, comme souvent bien avare en informations sur la prise de vue, mais clair et collimaté, est placé à l’aplomb de l’objectif. Un petit rectangle, au milieu, gère la mise au point (autofocus).

Un petit témoin vert vous indique si la mise au point est verrouillée

Les petites touches, placées à l’avant de l’appareil, permettent de régler le zoom facilement, sans devoir quitter le viseur des yeux. Et les modifications de focale sont visibles en temps réel dans le viseur..

Le petit écran ACL (cristaux liquides) permet de voir les réglages du mode flash, normalement tout automatique mais que l’on peut débrayer (sans que l’appareil ne garde en mémoire les modifications, qu’il faut remettre à chaque fois que vous l’allumez). En fait, il y a 4 modes flash : tout auto, OFF, flash avec réduction des yeux rouges et fill-in.

Toujours sur ce petit écran, l’état des piles, le mode sélectionné : réduction des yeux rouges, réglage sur l’infini, le nombre de vues prises.

Bien sûr, un retardateur vous permettra, en courant un peu, d’être sur les photos. Une diode en façade scande les secondes avant le déclenchement (10 sec.).

Fabriqué pour simplifier la vie des photographes amateurs, vous glissez une bobine dedans, il « lit » le codage DX de la sensibilité du film, règle la cellule en conséquence et, lorsque vous refermez le dos, il arme la pellicule jusqu’à la première photo. En fin de course, il rebobine le film automatiquement et vous pouvez forcer la chose en cours de route si besoin.

Sa forme, toute en courbes, le rend agréable à prendre en mains.

Il est un peu épais pour le glisser dans une poche mais difficile de faire moins avec le petit zoom qui l’accompagne. Il est aussi dans la gamme de taille des autres appareils de l’époque.

Une douille sous la semelle permet de le fixer à un trépied en cas de besoin. Si la lumière est insuffisante, le flash se déclenche automatiquement, sauf si vous en avez décidé autrement (débrayage).

Soyons honnête, il n’a pas révolutionné la photographie et semble être passé sous tous les radars, n’ayant rien d’extraordinaire : il fait le job – des photos – sans trop de soucis mais sans plus.

Si vous en trouvez un, ne dépensez pas plus de 5€ pour un exemplaire en bon état et complet. Pour le reste, il est économique puisqu’il fonctionne avec une CR123 de 3v et vous garantit environ 20 films de 24 vues avec le flash sur 50% d’entre elles.

Une petite video d’illustration

Des références : eh bien pour une fois, je n’en ai pas trouvées !

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