Les Kiev II – III – 4 et 4AM

J’ai hésité à réécrire des articles touchant des appareils russes, le contexte actuel étant ce qu’il est. Toutefois, ces machines ont déjà traversé tant d’Histoire qu’il serait vain de les laisser encore dans l’ombre parce qu’un dirigeant politique est un despote mal éclairé.

Alors si demain ce site disparait c’est soit parce que la CIA est tombée dessus, soit le KGB. Bah, il faut vivre hors de la poutine parfois !

Voici dont deux Kiev, que j’ai déjà abordés rapidement dans un article qui traitait des appareils russes, en général.

Ils méritent bien plus que quelques lignes, vous allez comprendre pourquoi. J’ajoute que ces appareils viennent de la collection pour laquelle j’ai commis un article.

Plus haut, j’ai écris le mot « Histoire » avec une majuscule car cet appareil fait partie de celle-ci, même s’il s’agit de sa part sombre, celle de la seconde guerre mondiale.

Mais commençons. En 1925, un certain Oskar Barnak imagine un petit appareil facile à emporter partout et qui utilise un film de petite taille, issu du monde cinématographique, le 24x36mm.

Ce fut assez rapidement un succès parce que l’appareil était « ultra portable » et le film assez facile d’usage, surtout après 1934 lorsque Kodak le met en bobines préchargées.

Qui dit succès commercial dit envie de faire mieux et/ou autrement chez les concurrents. C’est ainsi qu’en 1936 Zeiss lance son Contax II, un autre télémétrique de légende.

Au petit jeu des différences, voici un rapide résumé : le Contax II combine ses vitesses dans un seul cadran alors que le Leica II en utilise deux (vitesses lentes et rapides) ; le viseur et le télémètre sont dans une seule et même fenêtre chez Contax alors que Leica en utilise encore deux séparées ; la base du télémère du Contax fait presque 9cm alors que celle du Leica atteint difficilement les 5cm ; le chargement du film est aisé chez Contax car le dos s’escamote entièrement alors que chez Leica il faut charger le film par la semelle pour le glisser dans la chambre ; le Contax propose un retardateur qui ne fera son apparition que bien plus tard chez Leica (avec le III) ; Le Contax utilise une baïonnette propriétaire là où Leica vise ses objectifs sur le boitier ; l’obturateur du Contax donne une vitesse maximale de 1/1250s alors que son concurrent atteint le 1/1000s.

Bon, je sens que je ne vais pas me faire que des amis mais le Contax, créé par Zeiss, était considéré à l’époque comme supérieur au Leica, y compris pour ses optiques de légende.
Il était pensé pour être plus rapidement manipulable (dos ouvrant, grande base du télémètre, vitesses plus rapides, baïonnette) que son concurrent. Le Contax était prisé des photojournalistes (comme Robert Cappa) tandis que le Leica faisait la joie des artistes et des photographes aisés (comme Rotchenko).

Le Zeiss Contax est produit à Iéna et Dresde, en Allemagne donc. Mais voilà que la tragédie de l’Histoire intervient car la seconde guerre mondiale éclate et l’Allemagne est défaite après des années de combats acharnés.

Il est temps de penser aux réparations et aux dommages de guerre. C’est pourquoi la Russie transfère les usines, le matériel encore exploitable et les techniciens allemands de chez Contax vers Kiev, chez Arsenal.

« l’Entreprise d’État de production d’appareils spéciaux Arsenal », fut créée en 1764 pour l’armement de l’armée impériale russe, ce qui restera son rôle dans la Russie devenue Union Soviétique. Elle sera réorganisée au sortir de la guerre et la section d’armement portera un autre nom. Il est à noter que l’usine d’Arsenal a continué à produire des équipements optiques pendant la guerre froide et le programme spatial russe. Les appareils photo n’ont toujours représenté qu’une petite partie de ses activités.

C’est donc là qu’ils vont poursuivre la fabrication du Contax II rebaptisé Kiev II.

Les premiers Kiev II, qui apparaissent en 1947, contiennent encore des pièces originales des Contax embarqués de force. Les premiers objectifs qui accompagneront ces appareils auront aussi des éléments issus des stocks de chez Contax.

Quelques très rares et très chers Kiev II des tout débuts ont même gardé le nom Contax gravé dans le métal et une plaquette avec le nom Kiev était superposée sur le boitier. Amis collectionneurs … et ne cherchez pas un Kiev I, ça n’a jamais existé.

Pendant un (long) moment, les deux appareils ont suivi le même chemin : Kiev II contre Contax II, Kiev III contre Contax III. Mais comme souvent, celui qui fut une copie s’émancipât et devint un Kiev original à part entière. A partir du Kiev 4A et 4AM en fait. Et ceux-là seront produit jusqu’en 1987, à plus d’un million de boitiers.

Chronologiquement, le Kiev II sera produit de 1947 à 1957 à environ 100.000 exemplaires.

Il proposait les vitesses suivantes : 1/2s, 1/5s, 1/10s, 1/50s, 1/125s, 1/2509s, 1/500s, 1/1250s et une pause B. L’appareil était livré avec des objectifs ZK de 50mm ouvrant à f2, ZK de 50mm ouvrant à f1,5, ZK Zorki de 50mm ouvrant à f2, Jupiter 8 de 50mm ouvrant à f2.

Le Kiev-II a été suivi du Kiev-III, une copie du Contax III, qui est un Contax II avec un posemètre au sélénium, non couplé, sur le dessus du boitier.

Ensuite il y eut un Kiev IIa qui gagne une prise PC pour la synchronisation du flash sur le devant du boitier. Et un Kiev IIIa, le même mais avec une cellule au sélénium sur le dessus.

Quelques corrections esthétiques plus tard (semelle et boutons modifiés), le Kiev-4 (avec posemètre) et le Kiev-4A (sans) adoptent un flash synchronisé. Ils seront en production des années 1950 à la fin des années 1980.

Enfin, la dernière variation sur un même thème, le Kiev-4M, est équipée d’une manivelle de rembobinage au lieu d’un gros bouton, d’une griffe porte-accessoires, de modifications des boutons et du retardateur et la vitesse maximale descend au 1/1000s. Il garde la cellule au sélénium, toujours pas couplée, tandis que le 4 AM a les mêmes atouts mais sans la cellule.

Enfin, rien que pour compliquer la tâche des collectionneurs, il a existé quelques modèles sans marquages ni numéros, tous avec de légères modifications, surtout esthétiques.

Tous les modèles utilisent la monture originale à baïonnette Contax.

Petit résumé rapide des modèles :

Je vous encourage à aller voir les différents modèles sur Soviet Cam

Si les tous premiers Kiev sont encore des Contax (et nous avons lu pourquoi), petit à petit ils deviendront des vrais Kiev, les stocks de pièces n’étant pas infinis. C’est là que le modèle s’émancipe peu à peu de l’original.

Les mauvaises langues diront que la qualité de la production se détériore au fil du temps, surtout les boitiers de la fin des années quatre-vingt. Sans doute, comme dans beaucoup de domaine, le modèle de planification du régime soviétique n’encourageait pas la qualité mais la quantité et il est reconnu que de la fin des années septante à nonante, lorsque le régime commence à vaciller, les produits ne sont plus aussi bien assemblés qu’à leur début.

Normalement, vous pouvez estimer la date de naissance de votre boitier avec le numéro de série, les deux premiers chiffre étant ceux de l’année de fabrication.

Sur cet exemplaire de Kiev 4 (sans cellule), la date de fabrication doit être 1984.

Un dernier mot sur les Contax : étant donné qu’au sortir de la guerre les usines allemandes n’avaient pas pu retrouver ni leurs outils ni leurs ingénieurs, elles ont recommencé à produire des appareils dès 1950 mais qui seront simplifiés et qui bénéficieront de quelques améliorations, qui ne seront pas transposées sur le Kiev.

Ici, je vais m’attarder sur le Kiev 4 AM et le Kiev 4, ceux que j’ai achetés. Ils seront fabriqués de 1947 à 1987, une sorte de record en soi.

Ecrivons le tout de suite, il y aura des évolutions mais les différences ne sont guère fondamentales, plutôt des ajustements, parfois simplement cosmétiques et d’autres plus intéressantes car elles apportent un petit plus, comme l’ajout de la cellule sur le 4 AM.

Un mot d’abord sur l’objectif de base qui accompagne le Kiev : c’est un Jupiter 8, un 50mm ouvrant à f2. Cette optique est une copie très convaincante du Zeiss Sonnar de 1929 (6 éléments en 3 groupes). Si en 1931 Zeiss repense son Sonnar (7 éléments en 3 groupes avec une ouverture de f1,5), le Jupiter 8 ne bénéficie pas de ces améliorations. Il faudra attendre 1957 et le Jupiter 8M qui ajoute des arrêts sur la bague des diaphragmes.

Il pouvait aussi recevoir en dotation un Helios 103 de 53mm ouvrant à f1,8, qui est une réplique du Biotar de chez Zeiss. Ces deux objectifs sont excellents et de nombreux amateurs les montent de nos jours sur des hybrides car leur bokeh assez spécifique est très recherché.

Hélios 103. Notez la baïonnette spécifique et les lames du diaphragme.

Le posemètre, non couplé, est et restera au sélénium. Il n’aura jamais besoin de pile mais pour le garder en bon état, il faut le protéger de la lumière. Un clapet à ressort sera monté devant, qu’il ne faudra ouvrir qu’au moment de l’utilisation de mesure de la lumière. Bon, si jamais votre cellule ne fonctionnait plus, ce ne serait pas un drame : vous devriez en prendre une indépendante ou appliquer la règle du sunny 16.

Le Kiev 4 possède un obturateur horizontal à lamelles métalliques, paradoxalement aussi silencieux que celui en toile du Leica mais moins sensible aux effets du soleil en cas d’exposition prolongée (si, on peut « griller » le rideau d’un appareil en le laissant avec l’objectif – qui est comme une loupe – tourné vers le soleil).

Venons-en à la particularité de ce Contax, heu … Kiev 4 : son télémètre et la manière de s’en servir.

Source : Kosmo foto

Pour ceux qui n’ont jamais utilisé un appareil télémétrique, petite explication : avec un « zone focus » vous déterminez des distances (1-3m ; 3-6m par exemple) dans lesquels vous placerez vos sujets ; avec un réflex, vous voyez, à travers l’objectif directement, la « bonne distance » vis-à-vis de votre sujet ; avec un télémétrique, vous allez devoir faire coïncider deux images en les superposant l’une sur l’autre par un mécanisme optique lié au mécanisme de mise au point. Ainsi, lorsque l’image du télémètre coïncide avec l’image du viseur, l’objectif est correctement mis au point. Un grand « patch » orangé facilite encore la mise au point.

Pour effectuer la mise au point, il suffit de faire tourner la bague des distances de l’objectif.

Avec le Kiev (et le Contax) vous pourrez aussi le faire grâce à une petite molette placée sur le dessus de l’appareil et qui va agir directement sur le mécanisme de mise au point.

Source : Kosmo foto

Si cette mécanique est précise, elle n’est pas fragile. En fait, il y a deux éléments : la molette proprement dite et un petit levier derrière. Ce levier verrouille l’objectif lorsque l’on fait la mise au point sur l’infini. Une petite pression dessus et l’objectif peut de nouveau faire la mise au point à partir de 90cm et jusque … l’infini.

Regardez l’image ci-dessous car l’utilisation de cette molette et ce levier demande un peu d’habitude pour éviter de placer l’index droit devant la fenêtre. Il faut s’habituer à la prise en main, pas tout à fait naturelle.

Source : Kosmo foto

Ceci étant, il est toujours possible de régler la distance directement avec la bague de l’objectif.

Un mot aussi sur la baïonnette spécifique du Contax – Kiev : en fait, elle se compose de 2 montures. Une interne pour le 50mm et une seconde, externe, pour les focales plus longues.

L’avantage d’une baïonnette est la rapidité de mise en œuvre : vous portez l’objectif devant l’orifice, vous tournez un quart de tour (sens horaire) et l’objectif est fixé fermement. Pour déverrouiller, on appuie sur le levier et on tourne un autre quart de tour (anti horaire) pour enlever l’optique.

Source : Kosmo foto

Ici pas de risque de mal viser l’objectif et donc d’abîmer le fil du pas de vis, ni la crainte de ne pas avoir bien serré l’optique contre le boitier. Cependant comme la baïonnette est propriétaire (pas universelle), vous ne pourrez monter que des objectifs munis de cette monture spécifique. Vous aurez du choix tant chez les fournisseurs du Kiev que chez Carl Zeiss, qui a une réputation d’excellence pour ses optiques.

Puisqu’on commence par y voir plus clair avec cet appareil, essayons d’yn mettre un film. Comme je le mentionnais plus haut, ici, tout le dos s’escamote, facilitant grandement la mise en place du film.

Il faut déverrouiller les deux clés pour faire glisser ensuite le dos sur « ses rails » et découvrir ainsi la chambre.

Vous remarquez tout de suite le store de l’obturateur, horizontal à lamelles métalliques. Puis la bobine réceptrice, qui doit être présente avec l’appareil que vous voulez acheter. Ici elle est en plastique mais elle peut être aussi métallique.

Vous placez la cartouche du film à gauche, tirez l’amorce sur la bobine réceptrice à droite, faites avancer une fois ou deux puis refermez le dos en le faisant glisser dans les rails prévus et refermez les deux clés en dessous pour assurer une bonne étanchéité à la lumière (il faut parfois faire un peu bouger la clé sous la bobine pour qu’elle s’engage correctement et assure une bonne fermeture).

Ensuite, armez et déclenchez encore au moins deux fois, vous êtes prêts. Ah, ne pas oublier de remettre le compteur de vue à zéro, cela ne se fait pas automatiquement.

Comme j’ai noté que je parlerais des Kiev 4 et 4A (avec et sans cellule donc), un mot sur l’utilisation de celle-ci.

Tout d’abord il faut régler sa sensibilité, en GOST. Attention, les valeurs en GOST et ISO/ASA sont sensiblement les mêmes mais pas identiques. Si vous deviez utiliser du film diapo, c’est important.

Source : Kataan.org

Vous devez faire coïncider la valeur avec le triangle rouge en faisant tourner le disque muni de deux minuscules boutons.

Puis, en ouvrant la fenêtre de protection de la cellule, vous verrez une aiguille qui va s’animer lorsque vous ferrez bouger la grande couronne (marquée des vitesses et ouvertures). Lorsque celle-ci sera sur la marque en forme de losange dans la fenêtre du posemètre, vous pourrez lire la combinaison ouverture/vitesse sur l’anneau externe. Simple mais bien pensé.

Et si par malheur il n’y avait pas assez de lumière, guidez l’aiguille vers les repères -2 ou -4 et divisez les vitesses d’obturation par 2 ou 4, respectivement.

Sur cette photo du 4A, vous voyez la languette au pourtour de la baïonnette et sur laquelle il faut appuyer pour déverrouiller l’objectif. L’ ergo (flèche verte) sert à débloquer la position sur l’infini quand vous utilisez la molette de réglage de la distance. Avec un peu d’habitude, c’est assez confortable, même si le trajet semble long lors des réglages, mais ils sont très précis.

Petite revue pour en terminer avec ces deux appareils attachants :

Vous noterez que sur ce « nouveau » modèle la vitesse maximale n’est plus que de 1/1000s.

Il est frappant de voir que sur le modèle avec cellule, on a juste ajouté une protubérance sur le modèle de base, ce qui lui donne un petit air de réflex sans prisme.

Attention, pour changer les vitesses, il faut soulever la molette des vitesses et la faire tourner sur la vitesse que vous avez décidée ou celle désignée après la lecture des données de la cellule. Comme pour tous les appareils russes anciens (et le Contax), vous devez d’abord armer l’appareil avant de changer les vitesses sous peine de casser la mécanique.

Un mot aussi sur le viseur, clair et lumineux mais dépourvu de toutes indications de cadres ou de parallaxe. Il a été réglé pour un objectif de 50mm, point !

Si vous voulez utiliser d’autres focales, comme pour ses frères russes, il faut ajouter une tourelle dans la griffe porte-accessoires. Mais attention à la correction de parallaxe.

Seuls les porteurs de lunettes devront faire attention car le cercle autour du viseur est cranté. Pour éviter de rayer leurs verres, il est recommandé de coller dessus un rond en caoutchouc ou en feutre.

Dernier point, le retardateur, mécanique, qui ne doit être actionné qu’après avoir armé l’obturateur. Il vous laissera environ 15 secondes pour être sur la photo.

Que retenir de ces appareils ?

Tout en métal (en tout cas pour les premières décennies), il respire la solidité même s’il emporte une mécanique sophistiquée. Le seul point noir est, parfois, l’obturateur qui tient à un fil de soie. Si celui-ci se rompt, bonjour les dégâts.

Autrefois on pouvait envoyer ce type de boitiers en Ukraine, qui possédait encore des sorciers capables de les réparer à prix raisonnable, mais les temps troublés qui nous préoccupent empêchent de nos jours de recourir à leurs services.

Sinon, ce sont des engins redoutables car les objectifs qui les accompagnent sont excellents. Surtout ceux des années antérieures aux années septante. Les optiques. Zeiss ont souvent été les meilleures de leur époque, devançant même celle de Carl Leizt.

Ils ne sont pas rares en soi car produit à plus d’un million d’exemplaire mais ils ne franchissaient pas toujours les frontières du bloc ex-soviétique. L’Allemagne et l’Angleterre, paradoxalement, étaient terres d’asile plus fréquentes.

Disons qu’un bel exemplaire, avec son sac tout prêt, son objectifs Jupiter 8 ou Hélios 103, doit pouvoir se négocier autour des 80€.

Croyez-moi, si vous le sortez en rue, vous ne manquerez pas de vous faire remarquer car il a finalement un « look » tout à fait particulier et attachant.

Videos d’illustration :

Pour le mode d’emploi, c’est par ICI.

Des références : https://kosmofoto.com/2021/03/kiev-4-review/, https://www.35mmc.com/20/02/2019/kiev-4-review/, http://camera-wiki.org/wiki/Kiev_4, http://www.diariodeunpixel.com/2021/01/kiev-4/, https://oldcamera.blog/2016/10/20/kiev-4-%D0%BA%D0%B8%D0%B5%D0%B2-4/, https://www.lomography.com/magazine/187079-kiev-4-am-a-silent-sniper, https://photothinking.com/2018-10-26-kiev-4-the-non-clone/, https://www.lomography.com/magazine/187182-my-first-roll-with-a-kiev-4-camera, https://mattsclassiccameras.com/rangefinders-compacts/kiev-4/, https://mikeeckman.com/2015/05/kiev-4-type-3-1969/, https://www.martinmadeanu.com/2017/3/4/kiev-4am-review, https://flynngraphics.ca/kiev-4am/, https://filmphotograph.com/kiev-4am-1983, https://kosmofoto.com/2021/03/kiev-4-review/, https://www.sovietcams.com/cameras/detail/4w7pnxgyed7hg25rsgakgb1x4w en anglais ; https://benber.fr/revue-kiev-4am/, http://www.appaphot.be/fr/brands/kiev/kiev-4-am/, https://www.collection-appareils.fr/x/html/page_standard.php?id_appareil=45, https://fr.wikipedia.org/wiki/Contax en français ; http://www.diariodeunpixel.com/2021/01/kiev-4/, en espagnol.

6 commentaires sur “Les Kiev II – III – 4 et 4AM

  1. Merci pour cet article bien écrit et bien illustré. Voilà 20 ans que je fais de la photo argentique et, en habitué de la visée télémétrique, que je tourne autour de ces Kiev. Votre article m’aide à y voir plus clair et va me permettre de franchir le pas.
    Enfin, bravo pour la qualité générale de votre site et merci pour ces partages.

    • Bonjour Monsieur Marty, merci de vos encouragements tout d’abord, c’est très gentil. En ce qui concerne les Kiev, ce sont de beaux appareils, plus abordables que les Contax. Les seules précautions à prendre sont : ne pas mettre le doigt devant la fenêtre du télémètre (avec un peu de pratique, on y arrive vite) et ne pas changer les vitesses avant d’armer l’appareil. Si vous en trouvez un, je vous souhaite de bonnes photos. Bien cordialement.

  2. Merci pour cet article ! Mes grands-parents en ont ramené un (le 4 sans cellule) de leurs vacances en Yougoslavie dans les années 80 mais avec le mode d’emploi en russe, je n’ai jamais réussi à le faire fonctionner…

    • Bonjour Claire, le mode d’emploi, hélas en anglais, est en bas de l’article, ai cas où. J’espère que vous pourrez vous en servir car c’est un bel appareil. Bien cordialement.

  3. Un certain GEORGES ,que vous connaissez aime bien greffer à certains… un appareil numérique à l’intérieur
    J’en possède un…travail incroyable 🙂

    • Bonjour Yannick, notre ami Georges est un sorcier qui fabrique de vrais hybrides, au sens le plus noble : greffer la technique moderne dans de vieux appareils autrement destinés à finir à la poubelle. J’en ai eu un et je me suis bien amusé lors de certaines sorties en photo de rue. Je le salue d’ailleurs à cette occasion. Bien cordialement.

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