Le « jetable » est de retour, … suite.

Si vous vous en souvenez, j’ai déjà consacré un article à ce sujet.

La lecture d’un nouvel encart dans Libération vient enfoncer encore un peu plus le clou.

Alors, si même les « influenceurs » s’y mettent, on n’en sort plus !

Si je décortique un peu l’article de Libération, et les propos de ces « influenceurs », je note que ce qui intéressent les utilisateurs de ces jetables, c’est le côté spontané, la facilité d’utilisation, l’absence de craindre abimer ou perdre son appareil, le « y a pas de réglages » et l’aspect aléatoire des photographies.

Bien, bien, … mais je réédite ce que j’écrivais déjà à l’époque : il y a suffisamment de bons appareils anciens qui répondent à ces « critères » et qui éviteront de gaspiller des ressources énergétiques (il ne faut plus les fabriquer, ils existent déjà !)

Alors, mesdames, messieurs les « influenceurs », réfléchissez un peu et plutôt que de faire la pub (qui les paie) de ces produits « inutiles » et qui augmente la quantité de gaspillage que l’on fait déjà, intéressez vous un peu à l’histoire de la photographie et faites l’éloge de ces appareils qui ont enchanté les années cinquante et soixante, voire encore les années septante, quatre-vingt, tant pour leur robustesse (ils fonctionnent encore), que leur design vraiment « vintage » – au sens strict du terme – et leur simplicité d’utilisation.

Vous en trouverez quelques uns dans les pages de ce blog (rubrique Lomographie ou « les autres ») pour que vous puissiez choisir celui qui vous accompagnera et vous donnera les mêmes frissons que ceux que l’on vous incite à acheter (comptez plus ou moins de 15 à 25€) et à jeter ensuite.

Certes, Lomography essaie de couper la poire en deux et propose des jetables récupérables (?!) mais encore une fois, c’est là une gabegie que l’on peut éviter : des Billora, des Voigtländer Vito, des Agfa Isola, etc. vous en trouverez dans toutes les bonnes brocantes, vides-grenier pour quelques euros, chez vos parents ou grands-parents, pour rien !

Et ils vous accompagneront encore longtemps.

Si mon conseil est souvent de vous faire plaisir et de craquer, faites le intelligemment et sans consommer inutilement.

6 commentaires sur “Le « jetable » est de retour, … suite.

  1. Entierement d’accord! Ilford, Kodak et quelques autres proposent neufs des appareils basiques mais réutilisables classiquement pour une somme modique. Je comprends qu’on veuillent ne pas acheter de vieillerie mais quand l’alternative existe, pourquoi s’en priver?

    • Vieilleries, comme tu y vas ! Ils ont dans les 22 ans les plus utilisables, l’âge de la maturité ;-). Je plaide toujours pour utiliser les compacts des années nonante – deux mille car ils sont très performants et faciles d’utilisation. Et pour ceux qui aiment taquiner l’histoire, les appareils des années septante – quatre-vingt sont tout aussi excellents, juste un peu plus lent à la mise en œuvre et en réactivité. Mais ces appareils sont excellents, avec souvent d’excellentes optiques. Il faut essayer au moins une fois dans sa vie un Voigtländer Vito CLR, un Bella, voire même un bon vieux Agfa Clack pour s’en convaincre. Et ils ne coutent plus rien, à part le film qu’il faut mettre dedans ! Mes amitiés Nic.

      • Je n’utilise que des « vieilleries » (du siècle dernier), donc aucune volonté de les dénigrer mais je conçois que ce ne soit pas du goût de chacun. Amitiés.

        • Bonjour Nic, tu as raison. Beaucoup s’imagine que pour bien débuter en argentique, il faut commencer par du « vrai vieux » du style Minolta SRT 101, Canon P, Leica III, Voigtländer Perkeo et consorts. D’autres considèrent que les appareils des années septante et quatre-vingt sont les meilleurs. Tout dépend des goûts de chacun, des expériences en photo aussi, peut-être. Mais tu avais compris le clin d’œil et vive « nos vieilleries ». Bien à toi.

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